Seminar paper de l’année 2007 dans le domaine Philologie Allemande - Littérature Comparée, note: 1,3, Vrije Universiteit Brussel (Philosophie et Lettres), cours: Littératures romanes comparées, langue: français, résumé: Par ce travail, je voulais comprendre et expliquer le rôle du surnaturel chez un auteur contemporain très connu en Allemagne, après avoir suivi un cours sur l'influence du surnaturel dans d'autres littératures européennes, à travers d’autres époques. Harald Martensteins "Heimweg" vient d'apparaître et a directement reçu beaucoup d'attention grâce à son statut comme journaliste, mais aussi grâce à son éditeur Bertelsmann, qui possède un grand pouvoir médiatique. J'espère avoir trouvé un bon sujet afin de rendre possible une approche d’une œuvre allemande pour des lecteurs francophones. Ce qui a retenu mon intérêt au moment de choisir ce récit fut la présence massive de surnaturel dans cette œuvre, résultant de la non-disparition des morts - sous quelques circonstances, quand même. J'avais compris que les figures qui étaient tuées resteraient dans le monde, connues par leurs assassins ; qu'elles dévenaient en effet des fantômes. Cependant, pendant mes recherches, j'ai compris qu’il s’agit d’un autre système : une personne qui meurt reste "vivante", existe comme idée, à condition que quelqu'un se rappelle de cette personne. Je veux démontrer comment ce système est construit et comment Martenstein joue avec le lecteur, en démontrant aussi les "idées" présentées et les autres formes de surnaturel. Harald Martenstein est un personnage célèbre dans le monde culturel allemand de nos jours. Ayant commencé et bientôt abandonné quelques études d’Africanistique et Sociologie, et après cela fini des études des Lettres romanes et Histoire à Freiburg im Breisgau (Fribourg), proche de la frontière française, l’influence des auteurs francophones et d’autres cultures sur Martenstein reste – selon lui – considérable. Après ses études, Martenstein a travaillé comme journaliste (1981 - 1988 chez « Stuttgarter Zeitung ») et déménagé à Berlin, où il était rédacteur d’une gazette « Der Tagesspiegel » (1988 – 1997). Depuis 2002 sa notoriété et sa popularité ne font que croître. Cette popularité est due en grande partie à sa façon calme et humoristique d’analyser des situations de sa vie dans sa colonne « Lebenszeichen »1, dans l’hebdomadaire intellectuel « Die Zeit ». Là, il a gagné beaucoup d’amateurs de toutes classes d’âge. Il est connu pour un humour sec et franc. Pour ses recherches, il a gagné le prix de reportages Egon-Erwin-Kisch en 2004.