Une mise à l’épreuve aussi inattendue que révélatrice !
Cette pièce de théâtre raconte l’histoire d’un jeune qui retourne au village faire part de sa volonté de se marier à son père. Ce dernier a sa méthode spéciale de réagir, car convaincu de l’immaturité de son fils, il le soumet à un élevage de truie pour le rendre à l’évidence. Le fils, après protestation, accepte de se lancer dans l’aventure afin de prouver à son père qu’il peut gérer un ménage. Au début, le fils entretient sa porcherie de façon exceptionnelle. Mais, rapidement, il se lasse et ne supporte plus les défauts de sa truie.
Poussé à l’extrême, il en arrive à décapiter la bête qui venait de dévaster une plantation voisine. Il venait ainsi d’échouer à l’épreuve du mariage. Il n’avait pas pu se maîtriser devant les bêtises de sa truie. Son père lui fera comprendre que la truie est comme tout partenaire conjugal : à un moment donné du mariage, il/elle énerve au point où l’on a envie de le/la décapiter. Mais, seulement, il faut la maîtrise de soi pour continuer à vivre longtemps et à s’aimer. Cet ingrédient semble manquer aux gens qui subissent le mariage et c’est le cadeau que l’auteur veut leur offrir.
Une pièce de théâtre captivante qui met en lumière l'importance de la maturité et de l'adage : « Tout vient à point à qui sait attendre. »
EXTRAIT
(Le fils, venu de Yaoundé, s’entretient avec son père)
Monkam : Mon fils a-t-il fait bon pied la route ?
Jack : En quelque sorte, papa. Ce n’était pas mal quand même. Seulement trop de tracasseries policières.
Monkam : Même ici au village, les policiers, ces mange-mille, sont déjà partout. Mais tu sais, il faut seulement leur mouiller la barbe. C’est ainsi. Sinon, comment te portes-tu ?
Jack : Rien à signaler pour l’instant, Papa.
Monkam : Et ta tête ?
Jack : Un grand soulagement pour l’instant. Le "Medick 55" est un bon médicament qui m’a beaucoup aidé.
Monkam : Eh oui ! Moi-même, je ne reste pas à la maison sans ça. On nous vend déjà ça ici au village ! On trouve notre compte avec les vendeurs ambulants !
A PROPOS DE L’AUTEUR
Louis-Marie Kakdeu est né au Cameroun, il est ethnolinguiste et politologue spécialiste de la théorie du discours, de la démocratie africaine et de l’anthropologie politique. Il est aussi diplômé des écoles de communication et d’administration publique. A ce titre, il travaille comme chercheur, enseignant et consultant spécialiste du pilotage et de l’évaluation des politiques publiques. Il est actuellement auteur d’une vingtaine d’articles scientifiques, de trois essais, de deux pièces de théâtre et d’une centaine de communications et articles de presse. Ses intérêts de recherche sont : le populisme, l’analyse du discours, l’évaluation de la qualité de la démocratie, l’interculturalité et la construction de la nation. Son dernier ouvrage littéraire qui porte sur l’interculturalité dans le pays bantou s’intitule Un investisseur en déroute et son prochain essai porte sur la démocratisation de la démocratie en Afrique.
Cette pièce de théâtre raconte l’histoire d’un jeune qui retourne au village faire part de sa volonté de se marier à son père. Ce dernier a sa méthode spéciale de réagir, car convaincu de l’immaturité de son fils, il le soumet à un élevage de truie pour le rendre à l’évidence. Le fils, après protestation, accepte de se lancer dans l’aventure afin de prouver à son père qu’il peut gérer un ménage. Au début, le fils entretient sa porcherie de façon exceptionnelle. Mais, rapidement, il se lasse et ne supporte plus les défauts de sa truie.
Poussé à l’extrême, il en arrive à décapiter la bête qui venait de dévaster une plantation voisine. Il venait ainsi d’échouer à l’épreuve du mariage. Il n’avait pas pu se maîtriser devant les bêtises de sa truie. Son père lui fera comprendre que la truie est comme tout partenaire conjugal : à un moment donné du mariage, il/elle énerve au point où l’on a envie de le/la décapiter. Mais, seulement, il faut la maîtrise de soi pour continuer à vivre longtemps et à s’aimer. Cet ingrédient semble manquer aux gens qui subissent le mariage et c’est le cadeau que l’auteur veut leur offrir.
Une pièce de théâtre captivante qui met en lumière l'importance de la maturité et de l'adage : « Tout vient à point à qui sait attendre. »
EXTRAIT
(Le fils, venu de Yaoundé, s’entretient avec son père)
Monkam : Mon fils a-t-il fait bon pied la route ?
Jack : En quelque sorte, papa. Ce n’était pas mal quand même. Seulement trop de tracasseries policières.
Monkam : Même ici au village, les policiers, ces mange-mille, sont déjà partout. Mais tu sais, il faut seulement leur mouiller la barbe. C’est ainsi. Sinon, comment te portes-tu ?
Jack : Rien à signaler pour l’instant, Papa.
Monkam : Et ta tête ?
Jack : Un grand soulagement pour l’instant. Le "Medick 55" est un bon médicament qui m’a beaucoup aidé.
Monkam : Eh oui ! Moi-même, je ne reste pas à la maison sans ça. On nous vend déjà ça ici au village ! On trouve notre compte avec les vendeurs ambulants !
A PROPOS DE L’AUTEUR
Louis-Marie Kakdeu est né au Cameroun, il est ethnolinguiste et politologue spécialiste de la théorie du discours, de la démocratie africaine et de l’anthropologie politique. Il est aussi diplômé des écoles de communication et d’administration publique. A ce titre, il travaille comme chercheur, enseignant et consultant spécialiste du pilotage et de l’évaluation des politiques publiques. Il est actuellement auteur d’une vingtaine d’articles scientifiques, de trois essais, de deux pièces de théâtre et d’une centaine de communications et articles de presse. Ses intérêts de recherche sont : le populisme, l’analyse du discours, l’évaluation de la qualité de la démocratie, l’interculturalité et la construction de la nation. Son dernier ouvrage littéraire qui porte sur l’interculturalité dans le pays bantou s’intitule Un investisseur en déroute et son prochain essai porte sur la démocratisation de la démocratie en Afrique.