Avril Jane – Mes Mémoires : Née en 1868, Jane Avril, de son vrai nom Jeanne Louise Beaudon, fut l’une des danseuses les plus célèbres du Paris de la Belle-Époque.
Dans ses Mémoires, parues en 1933 dans Paris-Midi, soit 10 ans avant sa mort, nous découvrons d’abord son enfance malheureuse, marquée par la brutalité et la démence de sa mère, et par l’absence du père, un marquis italien ruiné. Elle passera 2 ans à l’hôpital de la Salpêtrière pour soigner des troubles nerveux. C’est là qu’elle reçut ses premières leçons de gymnastique, et découvrit sa véritable passion, la danse.
À 17 ans, alors qu’elle est au bord du suicide, elle est recueillie par des prostituées – « ces joyeuses filles » – qui lui font connaître le Paris nocturne, celui du Bal Bullier notamment, où Jane se met à « danser et bondir, tel un chevreau échappé, ou mieux comme une folle que je devais sans doute être un peu ». C’est le début d’une vie de bohème, insouciante, indépendante et libre. Au Chat Noir, au Jardin de Paris, au Moulin Rouge, aux Folies Bergère … Jane Avril sera partout. Sa danse : instinctive, adulée et libre. Mais jamais impudique.
À travers ses Mémoires, c’est un certain Paris de la fin du XIXe qui défile, avec ses personnages truculents comme Valentin le Désossé ou la belle Otéro – mais aussi les poètes et artistes Alphonse Allais, Edouard Dujardin, Auguste Renoir, Toulouse-Lautrec etc.
Nous avons repris pour ce livre numérique la version d’origine, celle des articles parus dans Paris-Midi en août 1933.
Dans ses Mémoires, parues en 1933 dans Paris-Midi, soit 10 ans avant sa mort, nous découvrons d’abord son enfance malheureuse, marquée par la brutalité et la démence de sa mère, et par l’absence du père, un marquis italien ruiné. Elle passera 2 ans à l’hôpital de la Salpêtrière pour soigner des troubles nerveux. C’est là qu’elle reçut ses premières leçons de gymnastique, et découvrit sa véritable passion, la danse.
À 17 ans, alors qu’elle est au bord du suicide, elle est recueillie par des prostituées – « ces joyeuses filles » – qui lui font connaître le Paris nocturne, celui du Bal Bullier notamment, où Jane se met à « danser et bondir, tel un chevreau échappé, ou mieux comme une folle que je devais sans doute être un peu ». C’est le début d’une vie de bohème, insouciante, indépendante et libre. Au Chat Noir, au Jardin de Paris, au Moulin Rouge, aux Folies Bergère … Jane Avril sera partout. Sa danse : instinctive, adulée et libre. Mais jamais impudique.
À travers ses Mémoires, c’est un certain Paris de la fin du XIXe qui défile, avec ses personnages truculents comme Valentin le Désossé ou la belle Otéro – mais aussi les poètes et artistes Alphonse Allais, Edouard Dujardin, Auguste Renoir, Toulouse-Lautrec etc.
Nous avons repris pour ce livre numérique la version d’origine, celle des articles parus dans Paris-Midi en août 1933.