Après la chute du mur de Berlin, le monde a changé et des peuples entiers ont dû s'adapter. Est alors venu le temps des déconvenues, des désillusions et de la nostalgie, voire de l'Ostalgie.
De 1989 à 2000, le monde a changé. Après la chute du Mur de Berlin, des peuples entiers ont dû s'adapter pour survivre. Beaucoup ont cru aux lendemains qui chantent, aux délices de la liberté retrouvée. Puis vint le temps des déconvenues, des désillusions et de la nostalgie, voire de l'Ostalgie. On mesure mal aujourd'hui l'atmosphère de cette décennie particulière. Pendant ces dix années, Marc Capelle, responsable de programmes pour professionnaliser et démocratiser les médias des ex-pays de l'Est, a séjourné et travaillé dans ce que l'on appelait autrefois « l'Autre Europe », mais aussi dans le Caucase, au Vietnam ou sur le continent africain. Il restitue dans ces chroniques la vie quotidienne de ces hommes et femmes de Bucarest, Sofia, Sarajevo ou Hanoi qui devaient se préparer à entrer dans le XXIe siècle.
Aujourd'hui le « bloc de l'Est » a disparu et l'heure est à la mondialisation. L'intégration de la Croatie dans l'Union européenne ne suscite guère d'intérêt et on commémore le centenaire de la Grande Guerre qui a fracassé l'Europe. Dans ce contexte, Jours tranquilles à l'Est invite à revisiter les deux dernières décennies et à réfléchir aux succès et aux errements de la réunification du Vieux Continent.
Les chroniques de Jours tranquilles à l'Est invitent à revisiter les deux dernières décennies et à réfléchir aux succès et aux errements de la réunification du Vieux Continent.
EXTRAIT
Durant cette période, j'ai conçu et accompagné des programmes de formation au journalisme dans de nombreux pays, ce qui m'a permis de beaucoup circuler dans un monde qui, après la chute du Mur de Berlin, vivait cette profonde recomposition et bien des interrogations. Après des années de communisme et de "démocratie populaire", les hommes et les femmes de ces pays devaient s'adapter à de nouvelles règles du jeu. Les dirigeants devaient se montrer capables de changer de discours ou céder la place à de nouveaux responsables. Pas simple pour tout le monde manifestement.
Je livre ici mes notes et impressions de l'époque. J'explique un peu en quoi consistait mon travail. J'essaie surtout de restituer les images, les ambiances qui m'ont accompagné pendant dix ans.
Ces chroniques sont regroupées en fonction des villes découvertes pendant ces dix années. Berlin ouvre la série, parce que à l'évidence c'est là que tout a commencé, même si je ne me suis rendu sur place qu'assez tardivement. Certaines de ces villes m'ont marqué durablement. C'est particulièrement le cas de Bucarest, où je suis resté trois ans (et trois hivers !) et de Sarajevo où j'ai eu la chance de vivre trois autres années, de 2000 à 2003 (je n'évoque dans cet ouvrage que mes premières missions sur place, de 1996 à 2000). Pour des raisons différentes, je me suis attaché à ces deux villes d'Europe orientale. La première m'a initié à ce que l'on appelait autrefois "l'Autre Europe", la seconde m'a sensibilisé à la notion de résistance.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Marc Capelle est né en 1958 à Roubaix. Journaliste, il a dirigé l'Ecole supérieure de journalisme de Lille et piloté les activités internationales de l'établissement pendant plusieurs années. Il a également été conseiller de la faculté de journalisme de Bucarest et attaché audiovisuel pour les Balkans au ministère des Affaires étrangères.
De 1989 à 2000, le monde a changé. Après la chute du Mur de Berlin, des peuples entiers ont dû s'adapter pour survivre. Beaucoup ont cru aux lendemains qui chantent, aux délices de la liberté retrouvée. Puis vint le temps des déconvenues, des désillusions et de la nostalgie, voire de l'Ostalgie. On mesure mal aujourd'hui l'atmosphère de cette décennie particulière. Pendant ces dix années, Marc Capelle, responsable de programmes pour professionnaliser et démocratiser les médias des ex-pays de l'Est, a séjourné et travaillé dans ce que l'on appelait autrefois « l'Autre Europe », mais aussi dans le Caucase, au Vietnam ou sur le continent africain. Il restitue dans ces chroniques la vie quotidienne de ces hommes et femmes de Bucarest, Sofia, Sarajevo ou Hanoi qui devaient se préparer à entrer dans le XXIe siècle.
Aujourd'hui le « bloc de l'Est » a disparu et l'heure est à la mondialisation. L'intégration de la Croatie dans l'Union européenne ne suscite guère d'intérêt et on commémore le centenaire de la Grande Guerre qui a fracassé l'Europe. Dans ce contexte, Jours tranquilles à l'Est invite à revisiter les deux dernières décennies et à réfléchir aux succès et aux errements de la réunification du Vieux Continent.
Les chroniques de Jours tranquilles à l'Est invitent à revisiter les deux dernières décennies et à réfléchir aux succès et aux errements de la réunification du Vieux Continent.
EXTRAIT
Durant cette période, j'ai conçu et accompagné des programmes de formation au journalisme dans de nombreux pays, ce qui m'a permis de beaucoup circuler dans un monde qui, après la chute du Mur de Berlin, vivait cette profonde recomposition et bien des interrogations. Après des années de communisme et de "démocratie populaire", les hommes et les femmes de ces pays devaient s'adapter à de nouvelles règles du jeu. Les dirigeants devaient se montrer capables de changer de discours ou céder la place à de nouveaux responsables. Pas simple pour tout le monde manifestement.
Je livre ici mes notes et impressions de l'époque. J'explique un peu en quoi consistait mon travail. J'essaie surtout de restituer les images, les ambiances qui m'ont accompagné pendant dix ans.
Ces chroniques sont regroupées en fonction des villes découvertes pendant ces dix années. Berlin ouvre la série, parce que à l'évidence c'est là que tout a commencé, même si je ne me suis rendu sur place qu'assez tardivement. Certaines de ces villes m'ont marqué durablement. C'est particulièrement le cas de Bucarest, où je suis resté trois ans (et trois hivers !) et de Sarajevo où j'ai eu la chance de vivre trois autres années, de 2000 à 2003 (je n'évoque dans cet ouvrage que mes premières missions sur place, de 1996 à 2000). Pour des raisons différentes, je me suis attaché à ces deux villes d'Europe orientale. La première m'a initié à ce que l'on appelait autrefois "l'Autre Europe", la seconde m'a sensibilisé à la notion de résistance.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Marc Capelle est né en 1958 à Roubaix. Journaliste, il a dirigé l'Ecole supérieure de journalisme de Lille et piloté les activités internationales de l'établissement pendant plusieurs années. Il a également été conseiller de la faculté de journalisme de Bucarest et attaché audiovisuel pour les Balkans au ministère des Affaires étrangères.
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