Ces chroniques, tendres et grinçantes parfois, retracent de septembre 2012 au printemps 2015 les rêves immenses d’un petit pays.
La Tunisie est aujourd’hui citée en exemple par les chancelleries et les institutions internationales comme l’un des rares pays de la région où règne une situation politique apaisée. Mais quel chemin parcouru ! Ca n’a pas été de tout repos et les défis restent nombreux pour la nation de dix millions d’habitants qui a ouvert la marche des révolutions arabes. Assassinats politiques, crise institutionnelle, crispations identitaires, violences djihadistes et dérives sécuritaires ont émaillé une transition éprouvante pour les Tunisiens. Mais pour les journalistes, c'est un moment passionnant. Stéphanie Wenger pose ses valises à Tunis et observe de l'intérieur et au quotidien toute la vie qui se déploie autour d'elle, dans son ironie, ses paradoxes, ses angoisses, ses traditions, son esprit.
À travers les petits et grands faits de la société tunisienne post-révolution, le lecteur en apprend davantage sur ce peuple jeune et empli d'espoir.
EXTRAIT
Je débarque à Tunis en août 2012 avec ma famille. J’arrive d’Égypte, j’ai quitté Le Caire juste après l’élection du président Frère musulman, Mohamed Morsi. En 2011 et 2012, la transition égyptienne assurée par un conseil militaire et que j’ai suivie comme correspondante a été compliquée et sanglante. Les manifestations violemment réprimées ont fait des centaines de morts et laissé des marques. Malgré la victoire dans les urnes des Frères musulmans, le pays que je quitte est divisé, polarisé et inquiet. Les idéaux et les forces Révolutionnaires ont de moins en moins d’emprise, coincés entre l’étau de l’armée et le désir de pouvoir des islamistes égyptiens.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Ces « instantanés » aident à connaître la société tunisienne bien mieux qu'un guide touristique ne le ferait. - Bookinista, Babelio
À PROPOS DE L'AUTEUR
Stéphanie Wenger est journaliste, installée à Tunis depuis septembre 2012, pigiste pour la Tribune de Genève, le site du Point et Jeune Afrique Économie. Auparavant rédactrice en chef d’un mensuel en Egypte et correspondante au Caire pendant 7 ans pour différents titres, elle a aussi vécu à Alep en Syrie (2004 à 2007) et à Rome.
La Tunisie est aujourd’hui citée en exemple par les chancelleries et les institutions internationales comme l’un des rares pays de la région où règne une situation politique apaisée. Mais quel chemin parcouru ! Ca n’a pas été de tout repos et les défis restent nombreux pour la nation de dix millions d’habitants qui a ouvert la marche des révolutions arabes. Assassinats politiques, crise institutionnelle, crispations identitaires, violences djihadistes et dérives sécuritaires ont émaillé une transition éprouvante pour les Tunisiens. Mais pour les journalistes, c'est un moment passionnant. Stéphanie Wenger pose ses valises à Tunis et observe de l'intérieur et au quotidien toute la vie qui se déploie autour d'elle, dans son ironie, ses paradoxes, ses angoisses, ses traditions, son esprit.
À travers les petits et grands faits de la société tunisienne post-révolution, le lecteur en apprend davantage sur ce peuple jeune et empli d'espoir.
EXTRAIT
Je débarque à Tunis en août 2012 avec ma famille. J’arrive d’Égypte, j’ai quitté Le Caire juste après l’élection du président Frère musulman, Mohamed Morsi. En 2011 et 2012, la transition égyptienne assurée par un conseil militaire et que j’ai suivie comme correspondante a été compliquée et sanglante. Les manifestations violemment réprimées ont fait des centaines de morts et laissé des marques. Malgré la victoire dans les urnes des Frères musulmans, le pays que je quitte est divisé, polarisé et inquiet. Les idéaux et les forces Révolutionnaires ont de moins en moins d’emprise, coincés entre l’étau de l’armée et le désir de pouvoir des islamistes égyptiens.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Ces « instantanés » aident à connaître la société tunisienne bien mieux qu'un guide touristique ne le ferait. - Bookinista, Babelio
À PROPOS DE L'AUTEUR
Stéphanie Wenger est journaliste, installée à Tunis depuis septembre 2012, pigiste pour la Tribune de Genève, le site du Point et Jeune Afrique Économie. Auparavant rédactrice en chef d’un mensuel en Egypte et correspondante au Caire pendant 7 ans pour différents titres, elle a aussi vécu à Alep en Syrie (2004 à 2007) et à Rome.