Analyse d'un courant financier unique en plein renouvellement !
La finance islamique est fondée sur des principes religieux stricts (interdiction de l’usure, de la spéculation et des activités illicites – alcool, pornographie, jeux …) que les établissements bancaires s’efforcent d’appliquer ou de contourner afin de séduire une clientèle nouvelle. Ce compartiment de la finance connaît, depuis quelques années, une croissance exponentielle. Les actifs islamiques ont enregistré une croissance moyenne annuelle de 11% au cours des dix dernières années pour atteindre, selon certains experts, 500 milliards USD. Le nombre de fonds en actions, cotées et non cotées, en immobilier, en soukouks… a bondi, passant de 97 en 200 à près de 500 aujourd’hui. L’objectif de ce livre est de fournir, aux praticiens des banques et aux financiers d’entreprise, un guide des diverses opérations effectuées dans le cadre de la finance islamique, aux étudiants et aux universitaires un manuel en prise directe sur les pratiques financières des établissements bancaires.
Un guide pratique à destination des praticiens des banques, des financiers et des universitaires pour comprendre les fondement de la finance islamique.
EXTRAIT
La prohibition de l’intérêt en Islam et l’aspiration des musulmans à transformer cette interdiction en une réalité ont conduit à la création d’un certain nombre d’institutions islamiques à travers le monde. Celles-ci comprennent les banques islamiques commerciales et d’investissement, les sociétés de takafoul (assurance mutuelle), les sociétés de crédit-bail (leasing) et de moudaraba… Personne ne conteste le comportement des épargnants musulmans à vouloir investir leur épargne de manière compatible avec la Chari’a. Plusieurs théoriciens ont relevé ce défi en proposant, depuis près de trente-cinq ans, un cadre d’activité, des moyens de financement, etc. Mais comme tout autre système bancaire, le schéma islamique est soumis à une évaluation et à une révision constantes, dues à l’évolution du système lui-même.
L’éthique particulière de l’Islam a longtemps entraîné, dans de nombreuses régions du monde musulman, en particulier celle du Proche-Orient, une forte résistance au développement des outils monétaires modernes. L’idée selon laquelle les banques étaient des institutions étrangères servant les intérêts des « infidèles » était présente dans l’esprit de nombreux musulmans, ce qui avait pour conséquence que seuls, les Arabes les plus occidentalisés, avaient recours aux services bancaires de ce type.
Le mouvement en faveur de la création d’institutions financières islamiques s’est développé dans les années 1960. La première tentative de banque islamique fut celle initiée par Ahmed Al Naggar. Adaptant le modèle allemand à l’environnement rural d’un pays en développement, l’Égypte, il créa, en 1963, les caisses d’épargne du Mit-Ghamr (Delta du Nil).
À PROPOS DE L'AUTEUR
Michel Ruimy, auteur de La finance islamique, économiste dans un grand établissement financier français, a écrit de nombreux ouvrages et articles consacrés à l'économie et à la finance. Il enseigne, par ailleurs, l’économie bancaire et financière dans divers établissements universitaires et Grandes Ecoles (Institut d’Etudes Politiques de Paris, ESCP-eap …).
La finance islamique est fondée sur des principes religieux stricts (interdiction de l’usure, de la spéculation et des activités illicites – alcool, pornographie, jeux …) que les établissements bancaires s’efforcent d’appliquer ou de contourner afin de séduire une clientèle nouvelle. Ce compartiment de la finance connaît, depuis quelques années, une croissance exponentielle. Les actifs islamiques ont enregistré une croissance moyenne annuelle de 11% au cours des dix dernières années pour atteindre, selon certains experts, 500 milliards USD. Le nombre de fonds en actions, cotées et non cotées, en immobilier, en soukouks… a bondi, passant de 97 en 200 à près de 500 aujourd’hui. L’objectif de ce livre est de fournir, aux praticiens des banques et aux financiers d’entreprise, un guide des diverses opérations effectuées dans le cadre de la finance islamique, aux étudiants et aux universitaires un manuel en prise directe sur les pratiques financières des établissements bancaires.
Un guide pratique à destination des praticiens des banques, des financiers et des universitaires pour comprendre les fondement de la finance islamique.
EXTRAIT
La prohibition de l’intérêt en Islam et l’aspiration des musulmans à transformer cette interdiction en une réalité ont conduit à la création d’un certain nombre d’institutions islamiques à travers le monde. Celles-ci comprennent les banques islamiques commerciales et d’investissement, les sociétés de takafoul (assurance mutuelle), les sociétés de crédit-bail (leasing) et de moudaraba… Personne ne conteste le comportement des épargnants musulmans à vouloir investir leur épargne de manière compatible avec la Chari’a. Plusieurs théoriciens ont relevé ce défi en proposant, depuis près de trente-cinq ans, un cadre d’activité, des moyens de financement, etc. Mais comme tout autre système bancaire, le schéma islamique est soumis à une évaluation et à une révision constantes, dues à l’évolution du système lui-même.
L’éthique particulière de l’Islam a longtemps entraîné, dans de nombreuses régions du monde musulman, en particulier celle du Proche-Orient, une forte résistance au développement des outils monétaires modernes. L’idée selon laquelle les banques étaient des institutions étrangères servant les intérêts des « infidèles » était présente dans l’esprit de nombreux musulmans, ce qui avait pour conséquence que seuls, les Arabes les plus occidentalisés, avaient recours aux services bancaires de ce type.
Le mouvement en faveur de la création d’institutions financières islamiques s’est développé dans les années 1960. La première tentative de banque islamique fut celle initiée par Ahmed Al Naggar. Adaptant le modèle allemand à l’environnement rural d’un pays en développement, l’Égypte, il créa, en 1963, les caisses d’épargne du Mit-Ghamr (Delta du Nil).
À PROPOS DE L'AUTEUR
Michel Ruimy, auteur de La finance islamique, économiste dans un grand établissement financier français, a écrit de nombreux ouvrages et articles consacrés à l'économie et à la finance. Il enseigne, par ailleurs, l’économie bancaire et financière dans divers établissements universitaires et Grandes Ecoles (Institut d’Etudes Politiques de Paris, ESCP-eap …).