Une édition de référence de La Mare au diable de George Sand, spécialement conçue pour la lecture sur les supports numériques.
« – C’est vrai, mon père : il y a de bonnes filles dans notre village. Il y a la Louise, la Sylvaine, la Claudie, la Marguerite... enfin, celle que vous voudrez.
– Doucement, doucement, mon garçon, toutes ces filles-là sont trop jeunes ou trop pauvres... ou trop jolies filles ; car, enfin, il faut penser à cela aussi, mon fils. Une jolie femme n’est pas toujours aussi rangée qu’une autre.
– Vous voulez donc que j’en prenne une laide ? dit Germain un peu inquiet.
– Non, point laide, car cette femme te donnera d’autres enfants, et il n’y a rien de si triste que d’avoir des enfants laids, chétifs, et malsains. Mais une femme encore fraîche, d’une bonne santé et qui ne soit ni belle ni laide, ferait très bien ton affaire. » (Extrait du chapitre III.)
« – C’est vrai, mon père : il y a de bonnes filles dans notre village. Il y a la Louise, la Sylvaine, la Claudie, la Marguerite... enfin, celle que vous voudrez.
– Doucement, doucement, mon garçon, toutes ces filles-là sont trop jeunes ou trop pauvres... ou trop jolies filles ; car, enfin, il faut penser à cela aussi, mon fils. Une jolie femme n’est pas toujours aussi rangée qu’une autre.
– Vous voulez donc que j’en prenne une laide ? dit Germain un peu inquiet.
– Non, point laide, car cette femme te donnera d’autres enfants, et il n’y a rien de si triste que d’avoir des enfants laids, chétifs, et malsains. Mais une femme encore fraîche, d’une bonne santé et qui ne soit ni belle ni laide, ferait très bien ton affaire. » (Extrait du chapitre III.)