Un roman qui vous tiendra en haleine du début à la fin !
Pendant qu’il séjourne sur Boro Island, un petit îlot au large des côtes irlandaises, pour assouvir ses deux passions, l’astronomie et le whiskey, Daniel Coleman est le témoin de la destruction d’un petit appareil de tourisme par un avion de chasse sans immatriculation. Alors qu’il cherche à éviter les ennuis en s’esquivant des lieux du crash, il récupère, flottant sur l’océan, une mallette accrochée par une paire de menottes à un avant-bras humain. Pris entre la peur des conséquences et la curiosité, il décide malgré tout d’ouvrir la mallette pour en connaître le contenu. Dès cet instant, ce sera pour lui le début d’une course contre la montre et contre la mort. Harcelé et poursuivi par des individus dont le pouvoir de nuisance sur l’Humanité dépasse tout ce que nous avions pu imaginer, il tentera, des côtes de l’Irlande à New-York, de transmettre au monde des informations dont la révélation pourrait entraîner d’extraordinaires et incroyables conséquences pour nous tous. Mais ceux qui, dans l’ombre, manipulent peuples, médias et gouvernements feront tout pour s’y opposer…
La Nuit de Boro Island est un thriller époustouflant raconté comme une histoire vraie. Mais peut-être l’est-elle vraiment ?
EXTRAIT
Je venais de terminer la dernière goutte de ce fabuleux whiskey.
Et, comme à mon habitude, j’avais complètement oublié de me réapprovisionner au magasin du port à Bellmullet. Il ne me restait plus qu’à terminer la bouteille de réserve que je laissais sur le bateau. c’était un Powers que j’avais rapporté d’une de mes dernières incursions à Galway. Un breuvage sans grande ambition, mais qui avait l’avantage d’être bon marché et de se trouver à peu près partout. de toute façon, vu mon état, la qualité de l’ eau-de-vie n’avait qu’une importance secondaire. Je me levai péniblement de la chaise qui se trouvait à l’extérieur de la maisonnette que j’occupais et me dirigeai d’un pas lourd vers le bateau qui était ancré à un ponton branlant dans la petite baie, en contrebas.
En cette fin mai, le ciel était d’une pureté incroyable et l’air doux qui venait du large donnait à Boro Island, ce minuscule îlot du mayo, un air de riviera celtique. Loin derrière moi, à plusieurs miles à l’est, je distinguais à peine la ligne de terre du cap erris. Si j’arrivais à ne pas m’écrouler sur mon lit de camp, la nuit promettait d’être exceptionnelle…
Je suivais le sentier rocailleux en essayant de conserver mon équilibre. La mer scintillait jusqu’à l’horizon. En face, après plusieurs milliers de kilomètres d’océan, les côtes est du canada. Entre elles et moi, rien…cette perspective de solitude accentua la sensation que j’avais recherchée en venant ici. Vacuité et immensité. J’approchai du vieux ponton et je chassai rapidement les souvenirs qui montaient en moi. ce n’était certainement pas le moment de m’apitoyer sur mon sort et l’alcool avait tendance à me conduire sur ces chemins. Je sautai péniblement sur le pont du petit ketch sur lequel j’avais pas mal bourlingué et me dirigeai vers la cabine. La bouteille à moitié vide trônait entre deux coussins sur lesquels je m’affalai, essoufflé par ma marche et une récente cinquantaine mal anticipée.
A PROPOS DE L’AUTEUR
Daniel Coleman est un nom d'emprunt. L'auteur, très probablement anglais, souhaite rester anonyme.
Pendant qu’il séjourne sur Boro Island, un petit îlot au large des côtes irlandaises, pour assouvir ses deux passions, l’astronomie et le whiskey, Daniel Coleman est le témoin de la destruction d’un petit appareil de tourisme par un avion de chasse sans immatriculation. Alors qu’il cherche à éviter les ennuis en s’esquivant des lieux du crash, il récupère, flottant sur l’océan, une mallette accrochée par une paire de menottes à un avant-bras humain. Pris entre la peur des conséquences et la curiosité, il décide malgré tout d’ouvrir la mallette pour en connaître le contenu. Dès cet instant, ce sera pour lui le début d’une course contre la montre et contre la mort. Harcelé et poursuivi par des individus dont le pouvoir de nuisance sur l’Humanité dépasse tout ce que nous avions pu imaginer, il tentera, des côtes de l’Irlande à New-York, de transmettre au monde des informations dont la révélation pourrait entraîner d’extraordinaires et incroyables conséquences pour nous tous. Mais ceux qui, dans l’ombre, manipulent peuples, médias et gouvernements feront tout pour s’y opposer…
La Nuit de Boro Island est un thriller époustouflant raconté comme une histoire vraie. Mais peut-être l’est-elle vraiment ?
EXTRAIT
Je venais de terminer la dernière goutte de ce fabuleux whiskey.
Et, comme à mon habitude, j’avais complètement oublié de me réapprovisionner au magasin du port à Bellmullet. Il ne me restait plus qu’à terminer la bouteille de réserve que je laissais sur le bateau. c’était un Powers que j’avais rapporté d’une de mes dernières incursions à Galway. Un breuvage sans grande ambition, mais qui avait l’avantage d’être bon marché et de se trouver à peu près partout. de toute façon, vu mon état, la qualité de l’ eau-de-vie n’avait qu’une importance secondaire. Je me levai péniblement de la chaise qui se trouvait à l’extérieur de la maisonnette que j’occupais et me dirigeai d’un pas lourd vers le bateau qui était ancré à un ponton branlant dans la petite baie, en contrebas.
En cette fin mai, le ciel était d’une pureté incroyable et l’air doux qui venait du large donnait à Boro Island, ce minuscule îlot du mayo, un air de riviera celtique. Loin derrière moi, à plusieurs miles à l’est, je distinguais à peine la ligne de terre du cap erris. Si j’arrivais à ne pas m’écrouler sur mon lit de camp, la nuit promettait d’être exceptionnelle…
Je suivais le sentier rocailleux en essayant de conserver mon équilibre. La mer scintillait jusqu’à l’horizon. En face, après plusieurs milliers de kilomètres d’océan, les côtes est du canada. Entre elles et moi, rien…cette perspective de solitude accentua la sensation que j’avais recherchée en venant ici. Vacuité et immensité. J’approchai du vieux ponton et je chassai rapidement les souvenirs qui montaient en moi. ce n’était certainement pas le moment de m’apitoyer sur mon sort et l’alcool avait tendance à me conduire sur ces chemins. Je sautai péniblement sur le pont du petit ketch sur lequel j’avais pas mal bourlingué et me dirigeai vers la cabine. La bouteille à moitié vide trônait entre deux coussins sur lesquels je m’affalai, essoufflé par ma marche et une récente cinquantaine mal anticipée.
A PROPOS DE L’AUTEUR
Daniel Coleman est un nom d'emprunt. L'auteur, très probablement anglais, souhaite rester anonyme.