Le bal est donné chez le comte de Gondreville avec un étalage de luxe au milieu duquel une inconnue en robe bleue, discrète et timide, tranche avec l’arrogance et la frénésie du paraître qui règne dans ce lieu. Intrigués par cette jolie personne, le comte de Montcornet et le baron de la Roche-Hugon se livre à un jeu de pari : lequel des deux réussira à séduire cette merveilleuse personne qui est précisément la femme du comte de Soulanges. Des intrigues amoureuses se nouent par ailleurs, se défont ici, se renouent là. La densité d’écriture ramène presque à une pièce de théâtre. C’est d’ailleurs bien à un théâtre que ressemble ce bal masqué où chacun joue à paraître ce qu’il n’est pas.