Un ouvrage au cœur de la pensée de saint Paul...
« Il suffit de lire la première phrase de l’introduction de Jacques Maritain pour comprendre ce qui est au centre de cet ouvrage : “Le salut vient des Juifs” (Jn 4, 22). Aux yeux de Maritain, la vie et la pensée de Paul sont entièrement commandées par la mystérieuse dialectique des Juifs et des Gentils qu’il a discernée dans le dessein de Dieu. Même la dialectique entre la Loi et la Grâce, qui caractérise la doctrine paulinienne, se rattache à ce mystère central. C’est le fils d’Israël devenu l’Apôtre des Nations que Maritain nous fait découvrir dans ce livre, avec sa profondeur coutumière. C’est donc un saint Paul “Hébreu, fils d’Hébreux, Apôtre des Gentils”, comme il l’écrit dans sa dédicace adressée à une Juive américaine, que Maritain nous présente dans ce livre. Ce paradoxe, qui en 1941 sonnait comme une provocation, reste encore aujourd’hui une lumière pour redécouvrir à propos de saint Paul que Dieu n’accomplit l’universalité de son dessein bienveillant sur l’humanité qu’à travers la particularité d’une Élection “sans repentance” (Rm 11, 28-29) dont les Juifs sont à la fois l’objet et les témoins. »
Fr. Jean-Miguel Garrigues o.p.
Plongez dans cet ouvrage sous la jolie plume de Jacques Maritain !
« Il suffit de lire la première phrase de l’introduction de Jacques Maritain pour comprendre ce qui est au centre de cet ouvrage : “Le salut vient des Juifs” (Jn 4, 22). Aux yeux de Maritain, la vie et la pensée de Paul sont entièrement commandées par la mystérieuse dialectique des Juifs et des Gentils qu’il a discernée dans le dessein de Dieu. Même la dialectique entre la Loi et la Grâce, qui caractérise la doctrine paulinienne, se rattache à ce mystère central. C’est le fils d’Israël devenu l’Apôtre des Nations que Maritain nous fait découvrir dans ce livre, avec sa profondeur coutumière. C’est donc un saint Paul “Hébreu, fils d’Hébreux, Apôtre des Gentils”, comme il l’écrit dans sa dédicace adressée à une Juive américaine, que Maritain nous présente dans ce livre. Ce paradoxe, qui en 1941 sonnait comme une provocation, reste encore aujourd’hui une lumière pour redécouvrir à propos de saint Paul que Dieu n’accomplit l’universalité de son dessein bienveillant sur l’humanité qu’à travers la particularité d’une Élection “sans repentance” (Rm 11, 28-29) dont les Juifs sont à la fois l’objet et les témoins. »
Fr. Jean-Miguel Garrigues o.p.
Plongez dans cet ouvrage sous la jolie plume de Jacques Maritain !