Travail d'étude de l’année 2012 dans le domaine Médias / Communication - Communication interculturelle, note: 18/20, Université Panthéon-Assas, Paris II (Institut français de presse), cours: Cours méthodologique : « Politiques et institutions culturelles », langue: français, résumé: A l’ère numérique du XXIe siècle avec son progrès d’innovations numériques en pleine accélération, sa pléthore d’outils technologiques et des usages détournés multiples, le « hacker » suscite des remous parmi les acteurs politiques et les médias. En principe, la figure du hacker fait partie de la cyberculture contemporaine et est attribué des rôles multiples. Le pirate informatique qui télécharge de la musique et viole les droits d’auteur semble avoir le même statut que les informateurs de WikiLeaks, ou les usagers d’armes virtuelles à l’ère du « cyberterrorisme » : ils sont des hackers, des membres d’une communauté invisible et malveillante, disposant d’un ensemble de programmes pour endommager la société. Mais qu’est-ce qu’un hacker véritablement ? Déjà l’origine du mot « hacker » pose problème et la traduction s’avère complexe : il n’existe pas de véritable traduction, ni en français, ni en allemand. Encore complexifié par le langage technique des hackers et par la préférence des acteurs de rester dans l’ombre, la communauté des hackers est peu connue en dehors du domaine de l’informatique. Autour de cette notion, on peut se demander les questions suivantes : d’où vient la notion du « hacker » et pourquoi est-ce qu’il n’y a pas de définition homogène de ce phénomène ? Quelle est la complexité derrière la perception des hackers par eux-mêmes et par des tiers ? Quelles sont les conséquences d’un affrontement de la réalité virtuelle des hackers à la vie réelle de la société ? Dans le cadre de ce travail limité, le contexte de ces questions sera expliqué pour montrer pourquoi une définition et une représentation homogène du hacker ne sont plus possibles.