Une édition de référence de La Princesse des Airs de Gustave Le Rouge, spécialement conçue pour la lecture sur les supports numériques.
« – Vous regardez l’eau avec tant d’attention qu’on dirait que vous avez envie d’établir ici un moulin.
– Vous ne vous trompez pas, mon cher Ludovic, répondit Alban avec un grand sang-froid. C’est bien un moulin que je veux construire. Je suis, en ce moment, en train de me demander quel est l’endroit le plus propice à l’installation d’une écluse.
– Un moulin ? fit Ludovic avec étonnement... Mais nous n’avons ici, ni froment, ni orge, ni céréales d’aucune sorte. C’est même, peut-être, la seule denrée de première nécessité qui nous fasse défaut.
– Aussi, reprit Alban, n’est-ce point à moudre du blé que servira mon moulin. Ce n’est point de la farine qu’il produira.
– Quoi, alors ? demanda Ludovic, dont la curiosité était excitée au plus haut point.
– De l’électricité, mon cher ami, simplement de l’électricité. » (Extrait du chapitre I, 3e partie)
« – Vous regardez l’eau avec tant d’attention qu’on dirait que vous avez envie d’établir ici un moulin.
– Vous ne vous trompez pas, mon cher Ludovic, répondit Alban avec un grand sang-froid. C’est bien un moulin que je veux construire. Je suis, en ce moment, en train de me demander quel est l’endroit le plus propice à l’installation d’une écluse.
– Un moulin ? fit Ludovic avec étonnement... Mais nous n’avons ici, ni froment, ni orge, ni céréales d’aucune sorte. C’est même, peut-être, la seule denrée de première nécessité qui nous fasse défaut.
– Aussi, reprit Alban, n’est-ce point à moudre du blé que servira mon moulin. Ce n’est point de la farine qu’il produira.
– Quoi, alors ? demanda Ludovic, dont la curiosité était excitée au plus haut point.
– De l’électricité, mon cher ami, simplement de l’électricité. » (Extrait du chapitre I, 3e partie)