Seminar paper de l’année 2013 dans le domaine Philologie française - Sciences Sociales et Culture, note: 1,7, Johannes Gutenberg-Universität Mainz, langue: français, résumé: La consommation est devenue la morale de notre monde. […] Comme la société du Moyen Âge s'équilibre sur la consommation et sur le diable, ainsi la nôtre s'équilibre sur la consommation et sur sa dénonciation. Cette constatation de Jean Baudrillard dans sa dissertation La société de consommation (1970) montre très bien l’importance de consommation et des rapports à l’objet dans les années d’après-guerre autant que de nos jours. Le niveau de vie augmente et ainsi également le besoin d’acheter des éléments de confort et de statut social. La société est marquée par la stimulation systématique et permanente d’un désir d’acheter des biens de consommation. La notion de consommation est souvent employée comme critique de la société moderne capitaliste. Jacques Tati, le réalisateur du film « Mon Oncle », ridiculise le nouveau confort individuel et toutes les machines électro-ménagères qui doivent « libérer la femme ». Le film représente un portrait des temps modernes dans les années 50 et en même temps une caricature des tendances futuristes. Le but de ce travail sera de montrer comment les thèmes de la consommation et les rapports à l’objet se reflètent dans le film. Pour cela, j’analyserai les différents moyens de mise en scène, le son, le mouvement et l’éclairage pour souligner l’ambivalence entre les deux mondes représentés dans le film. Pour assurer une base de connaissances générales quant à cette thématique, il est tout d’abord indispensable de donner un court résumé de la comédie et des informations sur le contexte historique et social des années 50. Puis suivront les parties sur le post-modernisme et l’automobile, un exemple parfait pour l’esthétique nouvelle. Pour terminer, les points les plus importants de ce travail seront résumés dans une courte conclusion.