La Revanche des hauteurs de Guillaume Desmurs est le premier titre d'une toute nouvelle collection de polars - Neige noire - ayant pour cadre la montagne, et plus précisément une station de ski fictive directement inspirée du modèle des années soixante, avec immeubles gigantesques et sinistres coursives.
« Marc-Antoine trouva sans peine le lieu de l'accident : de la neige piétinée et un vague cratère rougi. Il leva la tête dans l'axe de la chute, lentement, avec appréhension, comme si Maria Jimenez allait de nouveau tomber, sur lui cette fois. La façade alignait ses balcons et son toit à la perfection. Cette architecture géométrique était une invitation à la chute, une aspiration puissante dans les lignes de fuite accentuées. »
Quand le premier touriste fait une chute mortelle depuis le balcon de son immeuble, le fait divers passe inaperçu. Il ne faut surtout pas inquiéter les vacanciers de cette grande station de ski pendant les vacances de février ! Mais quand les cadavres deviennent quotidiens, tous après une chute depuis leur appartement, on soupçonne un tueur en série. L'inquiétude se transforme en psychose face à une hécatombe incompréhensible. Alix, jeune journaliste stagiaire au quotidien local, et Marc-Antoine, médecin flegmatique et allergique au ski, mènent l'enquête. Ils vont découvrir un secret bien gardé depuis fort longtemps...
« À peu près au même moment, le patron de la maison de la presse, Jean-Jacques, décédait dans sa réserve au sous-sol.
Il fut découvert quelques minutes plus tard par Joffrey, son employé, dont l'embonpoint mettait le monte-charge en défaut une fois sur trois. Joffrey poussa un cri d'horreur quand il découvrit une touffe de cheveux à la couleur inimitable dépasser d'une avalanche de magazines et de livres. Jean-Jacques était enseveli sous des piles de revues et de bibelots tombés des étagères.
Il dégagea son patron en pleurant.
Trop tard.
Jean-Jacques ne respirait plus, la bouche obstruée par un chamois en peluche, détail que la gendarmerie expliqua par un hasard macabre, écartant toute tentative d'étouffement délibérée.
Le malheureux avait été écrasé, écrabouillé même, sous le poids des périodiques, des ouvrages à jaquettes flottantes et des souvenirs alpestres colorés. Les seins nus d'une actrice s'étalaient contre son visage, ultime provocation à ce notoire pédéraste pigmenté. »
« Marc-Antoine trouva sans peine le lieu de l'accident : de la neige piétinée et un vague cratère rougi. Il leva la tête dans l'axe de la chute, lentement, avec appréhension, comme si Maria Jimenez allait de nouveau tomber, sur lui cette fois. La façade alignait ses balcons et son toit à la perfection. Cette architecture géométrique était une invitation à la chute, une aspiration puissante dans les lignes de fuite accentuées. »
Quand le premier touriste fait une chute mortelle depuis le balcon de son immeuble, le fait divers passe inaperçu. Il ne faut surtout pas inquiéter les vacanciers de cette grande station de ski pendant les vacances de février ! Mais quand les cadavres deviennent quotidiens, tous après une chute depuis leur appartement, on soupçonne un tueur en série. L'inquiétude se transforme en psychose face à une hécatombe incompréhensible. Alix, jeune journaliste stagiaire au quotidien local, et Marc-Antoine, médecin flegmatique et allergique au ski, mènent l'enquête. Ils vont découvrir un secret bien gardé depuis fort longtemps...
« À peu près au même moment, le patron de la maison de la presse, Jean-Jacques, décédait dans sa réserve au sous-sol.
Il fut découvert quelques minutes plus tard par Joffrey, son employé, dont l'embonpoint mettait le monte-charge en défaut une fois sur trois. Joffrey poussa un cri d'horreur quand il découvrit une touffe de cheveux à la couleur inimitable dépasser d'une avalanche de magazines et de livres. Jean-Jacques était enseveli sous des piles de revues et de bibelots tombés des étagères.
Il dégagea son patron en pleurant.
Trop tard.
Jean-Jacques ne respirait plus, la bouche obstruée par un chamois en peluche, détail que la gendarmerie expliqua par un hasard macabre, écartant toute tentative d'étouffement délibérée.
Le malheureux avait été écrasé, écrabouillé même, sous le poids des périodiques, des ouvrages à jaquettes flottantes et des souvenirs alpestres colorés. Les seins nus d'une actrice s'étalaient contre son visage, ultime provocation à ce notoire pédéraste pigmenté. »
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