Découvrez comment la souveraineté monétaire française a influencé ses relations avec son Empire colonial !
Piastre pour l’Indochine, bons de caisses pour les Antilles et la Réunion, francs du Togo et du Cameroun sous mandat ou encore franc tunisien… La diversité des pièces et de l’iconographie monétaire diffusées par la métropole dans son empire colonial sous la IIIe République interroge les caractéristiques de la souveraineté française dans les différents territoires.
Au cœur de l’État colonial, la monnaie révèle une relation politique, administrative et financière complexe et parfois conflictuelle entre Paris et les administrateurs coloniaux. Les acteurs institutionnels, ministères des Finances et des Colonies, gouverneurs coloniaux, Banque de France, banques coloniales et Monnaie de Paris discutent les contours d’une souveraineté
française en construction dans un empire en expansion. À travers l’enjeu de la répartition des bénéfices qu’elle procure, la monnaie métallique dévoile la souveraineté métropolitaine, à laquelle se confronte celle des territoires protégés comme la Tunisie, où la souveraineté du Bey est préservée.
En empruntant à l’histoire économique et monétaire ainsi qu’à l’histoire de l’État et à l’histoire des empires coloniaux, mais aussi à la numismatique, cet ouvrage dessine des souverainetés aux frontières incertaines, négociées au sein de l’État.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Ancien étudiant à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye et à l’université d’Ottawa, Hugo Carlier est diplômé de l’École doctorale de Sciences Po Paris, au sein de laquelle il a réalisé un mémoire de master 2 en histoire contemporaine.
Piastre pour l’Indochine, bons de caisses pour les Antilles et la Réunion, francs du Togo et du Cameroun sous mandat ou encore franc tunisien… La diversité des pièces et de l’iconographie monétaire diffusées par la métropole dans son empire colonial sous la IIIe République interroge les caractéristiques de la souveraineté française dans les différents territoires.
Au cœur de l’État colonial, la monnaie révèle une relation politique, administrative et financière complexe et parfois conflictuelle entre Paris et les administrateurs coloniaux. Les acteurs institutionnels, ministères des Finances et des Colonies, gouverneurs coloniaux, Banque de France, banques coloniales et Monnaie de Paris discutent les contours d’une souveraineté
française en construction dans un empire en expansion. À travers l’enjeu de la répartition des bénéfices qu’elle procure, la monnaie métallique dévoile la souveraineté métropolitaine, à laquelle se confronte celle des territoires protégés comme la Tunisie, où la souveraineté du Bey est préservée.
En empruntant à l’histoire économique et monétaire ainsi qu’à l’histoire de l’État et à l’histoire des empires coloniaux, mais aussi à la numismatique, cet ouvrage dessine des souverainetés aux frontières incertaines, négociées au sein de l’État.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Ancien étudiant à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye et à l’université d’Ottawa, Hugo Carlier est diplômé de l’École doctorale de Sciences Po Paris, au sein de laquelle il a réalisé un mémoire de master 2 en histoire contemporaine.