Seminar paper de l’année 2004 dans le domaine Philologie française - Littérature, note: 2,0, Universität Stuttgart (Institut für romanische Literaturen I ), cours: Einführung in die französische Literaturwissenschaft, langue: français, résumé: L'écrivaine française Marguerite Duras est morte le 3 mars 1996 à son domicile à Paris. Si toute sa vie et jusqu'à son dernier souffle cette femme étonnante n'a jamais cessé de gravir les échelons de la notoriété nationale et internationale, elle le doit certainement à son obstination à être ellemême et à le rester, quoi qu'il arrive et quoi qu'il lui en coûte. On a souvent dit que la plupart de ses œuvres étaient autobiographiques. Ce fait n'est pas évident à prouver puisque Marguerite Duras refusait que l'on écrive sur elle. Bien qu'elle ne cessait de répéter « qu'elle n'avait rien inventé, qu'elle n'avait fait que retranscrire ce qu'elle avait vu, ce qu'elle avait connu », nous pouvons quand même nous poser la question de savoir si ses livres sont vraiment le reflet tel quel de sa vie. Ainsi, je m'attacherai plus particulièrement à étudier la structure autobiographique d'un de ses livres, La Douleur. Pour cela, dans une première partie, je m'attarderai sur les liens ambigus du livre avec la vie de Marguerite Duras et dans une seconde partie, je m'intéresserai à l'étude de la fiction écrite dans ce livre.