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Seminar paper de l’année 2002 dans le domaine Philologie française - Sciences Sociales et Culture, note: 1, Johann Wolfgang Goethe-Universität Frankfurt am Main (Institut für romanische Sprachen), cours: La guerre d Algérie et la mémoire collective en France, langue: français, résumé: I. Introduction Quatre décennies après la fin de la " Guerre d′Algérie " en 1962, le débat sur les exactions de l′armée française en Algérie, resté tabou pendant tout ce temps-là, resurgit en France. Il fut déclenché par le témoignage de Louisette Ighilariz qui dénonce dans son article paru dans " Le Monde " le…mehr

Produktbeschreibung
Seminar paper de l’année 2002 dans le domaine Philologie française - Sciences Sociales et Culture, note: 1, Johann Wolfgang Goethe-Universität Frankfurt am Main (Institut für romanische Sprachen), cours: La guerre d Algérie et la mémoire collective en France, langue: français, résumé: I. Introduction Quatre décennies après la fin de la " Guerre d′Algérie " en 1962, le débat sur les exactions de l′armée française en Algérie, resté tabou pendant tout ce temps-là, resurgit en France. Il fut déclenché par le témoignage de Louisette Ighilariz qui dénonce dans son article paru dans " Le Monde " le 20 juin 2000 les sévices qui lui ont été infligés en tant qu′activiste du Front de Libération Nationale (FLN) en 1957 à Alger par des militaires français. Nommément accusés dans ce témoignage, les généraux Jaques Massu et Paul Aussaresses y répondent le 23 novembre 2000 avec leurs propres témoignages en admettant l′usage de la torture et en affirmant que les plus haut fonctionnaires de l′Etat de l′époque en étaient bien au courant. Semblablement, l′ "appel des 12 " paru dans " L′Humanité " le 31 octobre 2000 par lequel douze intellectuels réclament de Lionel Jospin et de Jaques Chirac de " condamner la torture qui a été entreprise (au nom de l′Etat) durant la guerre d′Algérie (…) par une déclaration publique " suscite l′intérêt du public français. Le brisement du tabou s′était déjà annoncé en juin 1999 par la reconnaissance officielle de la guerre par l′Assemblée Nationale : la " guerre sans nom " jusque là seulement désignée par l′expression " opérations de maintien de l′ordre " fut enfin substituée par la notion de " guerre ". La torture et les exactions sont donc confirmées aussi bien par les victimes que par les bourreaux, chaque jour sortent de nouvelles révélations. L′objet du litige est si la torture fut justifiée comme moyen de répression du terrorisme du FLN ou non. Sinon : peut-on pénaliser les tortionnaires ? La prise en compte de cette discussion constituera l′objectif de ce travail. Pour aboutir à cette question, il me semble utile de tracer d′abord brièvement le contexte dans lequel se situe l′usage de la torture. En second, je travaillerai sur l′institutionalisation de la torture en me penchant sur la question du " comment ", sur les bourreaux, les victimes, les lieux et les méthodes de la torture. Je m′y appuyerai surtout sur les témoignages. Ensuite, j′aborderai la question de la justification de de la torture. Pour conclure, je réfléchirai sur la possibilté d′une pénalisation des tortionnaires. [...]