Marie Laurane est recrutée pour veiller sur la tête vivante du professeur Dowell...
Une étudiante en médecine, Marie Laurane, est recrutée par le docteur Kern, pour veiller sur la tête vivante et séparée de son tronc du professeur Dowell... Un roman sur le rapport de l'esprit au corps paru en 1926.
A travers ce récit surprenant, plongez dans un roman qui questionne le rapport de l'esprit au corps.
EXTRAIT
C’était un homme d’expérience. Il retrouva l’adresse du dernier domicile de Briquet et celles de plusieurs de ses anciennes amies dont il fit la connaissance. Chez une de celles-ci, il trouva une photo de Briquet et s’informa des cabarets où elle chantait auparavant. Plusieurs hommes furent envoyés dans ces cabarets à la recherche de la fugitive.
« L’oiseau ne s’envolera pas loin », disait l’enquêteur avec assurance.
Pourtant cette fois-ci il se trompa. Deux jours passèrent sans qu’on retrouve trace de Briquet. Ce fut seulement le troisième jour qu’un habitué d’un cabaret de Montmartre informa un des hommes que Briquet « ressuscitée » s’était montrée là la nuit de sa fuite.
Mais personne ne savait où elle avait disparu par la suite.
Kern s’inquiétait de plus en plus. À présent, il ne craignait pas seulement que Briquet parle de ses secrets. Il craignait de perdre pour toujours un si précieux « échantillon ». Naturellement, il pouvait en fabriquer un deuxième — avec la tête de Thomas — mais cela aurait demandé beaucoup de temps et d’énormes efforts. De plus, la nouvelle expérience pouvait ne pas se terminer aussi brillamment que la première. Et, à coup sûr, montrer un chien ressuscité ne ferait pas le même effet. Non, il fallait retrouver Briquet coûte que coûte. Et il doubla, puis bientôt tripla le montant de la prime pour la découverte de l’« échantillon évadé ».
Tous les jours, les enquêteurs lui faisaient des comptes rendus de leurs recherches, mais les résultats n’étaient pas encourageants. Briquet semblait avoir disparu comme par enchantement.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Un roman fantastique au charme désuet. - Dr Gnaf, Sens Critique
À PROPOS DE L'AUTEUR
Alexandre Beliaev (1884-1942) est une sorte de Jules Verne russe. Il a écrit de nombreux romans de science-fiction et aussi beaucoup de nouvelles d’une stupéfiante prémonition. Très admiré dans son pays, il n’a pour ainsi dire pas été traduit en France. Il s’agit donc d’une découverte. Il est prévu de pousuivre la publication de son œuvre avec un roman, que nous publierons en français seulement, et probablement avec un autre recueil de nouvelles.
Aselle Amanaliéva-Larvet, d’origine kirghize, vivant en France, s’est nourrie depuis l’enfance de littérature russe.
Philippe Curval (né en 1929), photographe, illustrateur et journaliste, est avant tout un romancier qui a contribué au début des années 1950 à la fondation d’une science-fiction littéraire française, autonome et originale, avec la publication de nombreux romans et nouvelles : L’homme à rebours (Grand prix de la science-fiction française en 1975), Cette chère humanité (prix Apollo en 1977), La Face cachée du désir, L'Odeur de la bête, Le Dormeur s’éveillera-t-il ?, En souvenir du futur… Il poursuit également son travail de critique de la science-fiction au Monde, au Magazine littéraire et sur son blog 42. Il a publié plus de cent nouvelles et une quarantaine de romans, dont certains sont traduits dans quatorze pays.
Une étudiante en médecine, Marie Laurane, est recrutée par le docteur Kern, pour veiller sur la tête vivante et séparée de son tronc du professeur Dowell... Un roman sur le rapport de l'esprit au corps paru en 1926.
A travers ce récit surprenant, plongez dans un roman qui questionne le rapport de l'esprit au corps.
EXTRAIT
C’était un homme d’expérience. Il retrouva l’adresse du dernier domicile de Briquet et celles de plusieurs de ses anciennes amies dont il fit la connaissance. Chez une de celles-ci, il trouva une photo de Briquet et s’informa des cabarets où elle chantait auparavant. Plusieurs hommes furent envoyés dans ces cabarets à la recherche de la fugitive.
« L’oiseau ne s’envolera pas loin », disait l’enquêteur avec assurance.
Pourtant cette fois-ci il se trompa. Deux jours passèrent sans qu’on retrouve trace de Briquet. Ce fut seulement le troisième jour qu’un habitué d’un cabaret de Montmartre informa un des hommes que Briquet « ressuscitée » s’était montrée là la nuit de sa fuite.
Mais personne ne savait où elle avait disparu par la suite.
Kern s’inquiétait de plus en plus. À présent, il ne craignait pas seulement que Briquet parle de ses secrets. Il craignait de perdre pour toujours un si précieux « échantillon ». Naturellement, il pouvait en fabriquer un deuxième — avec la tête de Thomas — mais cela aurait demandé beaucoup de temps et d’énormes efforts. De plus, la nouvelle expérience pouvait ne pas se terminer aussi brillamment que la première. Et, à coup sûr, montrer un chien ressuscité ne ferait pas le même effet. Non, il fallait retrouver Briquet coûte que coûte. Et il doubla, puis bientôt tripla le montant de la prime pour la découverte de l’« échantillon évadé ».
Tous les jours, les enquêteurs lui faisaient des comptes rendus de leurs recherches, mais les résultats n’étaient pas encourageants. Briquet semblait avoir disparu comme par enchantement.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Un roman fantastique au charme désuet. - Dr Gnaf, Sens Critique
À PROPOS DE L'AUTEUR
Alexandre Beliaev (1884-1942) est une sorte de Jules Verne russe. Il a écrit de nombreux romans de science-fiction et aussi beaucoup de nouvelles d’une stupéfiante prémonition. Très admiré dans son pays, il n’a pour ainsi dire pas été traduit en France. Il s’agit donc d’une découverte. Il est prévu de pousuivre la publication de son œuvre avec un roman, que nous publierons en français seulement, et probablement avec un autre recueil de nouvelles.
Aselle Amanaliéva-Larvet, d’origine kirghize, vivant en France, s’est nourrie depuis l’enfance de littérature russe.
Philippe Curval (né en 1929), photographe, illustrateur et journaliste, est avant tout un romancier qui a contribué au début des années 1950 à la fondation d’une science-fiction littéraire française, autonome et originale, avec la publication de nombreux romans et nouvelles : L’homme à rebours (Grand prix de la science-fiction française en 1975), Cette chère humanité (prix Apollo en 1977), La Face cachée du désir, L'Odeur de la bête, Le Dormeur s’éveillera-t-il ?, En souvenir du futur… Il poursuit également son travail de critique de la science-fiction au Monde, au Magazine littéraire et sur son blog 42. Il a publié plus de cent nouvelles et une quarantaine de romans, dont certains sont traduits dans quatorze pays.