Uruguay, années 1970.
À vingt ans, Teresa Monti fuit Montevideo et la brasserie familiale pour l’amour de Damaso, un télégraphiste avec lequel elle emménage dans un phare du bout du monde.
Des années plus tard, dans l’étroite cuisine du phare de Cabo Polonio où Teresa fait la classe aux enfants des pêcheurs, Machado, un chasseur de loups de mer analphabète, fait son apparition. Sur les bateaux qui naviguent entre les îles, il a entendu parler de la maîtresse de Cabo, et pressent que son salut dépend de cette femme engagée, ardente, insoumise.
Pendant ce temps-là, à travers le pays, les Tupamaros organisent leur mouvement révolutionnaire.
Cinq années plus tard, c’est une femme brisée que l’on retrouve derrière le bar de la brasserie de son enfance à Montevideo. Tandis qu’un dramaturge américain de passage tente de redonner à Teresa goût à la vie, une seule question hante la maîtresse de Cabo : Machado a-t-il tenu la promesse qu’il lui a faite lors de leurs adieux ?
Un roman historique qui fait la part belle à l'enseignement et à la lutte sociale des années 70 en Uruguay.
EXTRAIT
Au cours des trois cents kilomètres que dura le voyage jusqu’à Cabo Polonio, Teresa ne jeta pas un regard en arrière. Son corps tressaillait sous les roues du buggy s’embourbant dans les ornières. Parfois une gerbe s’élevait et des éclaboussures orangées crépitaient sur son manteau. Ils traversèrent des sierras, croisèrent des hommes à cheval guidant les troupeaux de bêtes, parcoururent des palmeraies frissonnantes et des plaines ponctuées d’ombús aux fleurs blanc-vert dont Teresa tomba sous le charme.
Pendant l’expédition vers son nouveau monde, Damaso lui raconta les navires échoués, la construction du phare au siècle dernier, les feux que son père allumait tous les soirs jusqu’au jour où la lampe Fresnel avait remplacé les rougeoiements des combustibles. C’était peu de temps avant sa mort. Curieusement, au début, l’arrivée du faisceau blanc avait épouvanté plus qu’il n’avait rassuré.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Voilà un très joli premier roman, à l’écriture fluide, qui évoque à hauteur d’hommes modestes les luttes sociales dans l’Uruguay des 1970. - Delphine Peras, L’Express
Un beau et bon roman qui instruit, de beaux personnages, un pays à découvrir, tout est là pour vous faire aimer La Voix de Cabo. - Yves Mabon, Lyvres.fr
À PROPOS DE L'AUTEUR
Catherine Baldisserri partage son temps entre Pornic et Paris. Elle enseigne les langues étrangères et anime des ateliers d’écriture. La Voix de Cabo est son premier roman.
À vingt ans, Teresa Monti fuit Montevideo et la brasserie familiale pour l’amour de Damaso, un télégraphiste avec lequel elle emménage dans un phare du bout du monde.
Des années plus tard, dans l’étroite cuisine du phare de Cabo Polonio où Teresa fait la classe aux enfants des pêcheurs, Machado, un chasseur de loups de mer analphabète, fait son apparition. Sur les bateaux qui naviguent entre les îles, il a entendu parler de la maîtresse de Cabo, et pressent que son salut dépend de cette femme engagée, ardente, insoumise.
Pendant ce temps-là, à travers le pays, les Tupamaros organisent leur mouvement révolutionnaire.
Cinq années plus tard, c’est une femme brisée que l’on retrouve derrière le bar de la brasserie de son enfance à Montevideo. Tandis qu’un dramaturge américain de passage tente de redonner à Teresa goût à la vie, une seule question hante la maîtresse de Cabo : Machado a-t-il tenu la promesse qu’il lui a faite lors de leurs adieux ?
Un roman historique qui fait la part belle à l'enseignement et à la lutte sociale des années 70 en Uruguay.
EXTRAIT
Au cours des trois cents kilomètres que dura le voyage jusqu’à Cabo Polonio, Teresa ne jeta pas un regard en arrière. Son corps tressaillait sous les roues du buggy s’embourbant dans les ornières. Parfois une gerbe s’élevait et des éclaboussures orangées crépitaient sur son manteau. Ils traversèrent des sierras, croisèrent des hommes à cheval guidant les troupeaux de bêtes, parcoururent des palmeraies frissonnantes et des plaines ponctuées d’ombús aux fleurs blanc-vert dont Teresa tomba sous le charme.
Pendant l’expédition vers son nouveau monde, Damaso lui raconta les navires échoués, la construction du phare au siècle dernier, les feux que son père allumait tous les soirs jusqu’au jour où la lampe Fresnel avait remplacé les rougeoiements des combustibles. C’était peu de temps avant sa mort. Curieusement, au début, l’arrivée du faisceau blanc avait épouvanté plus qu’il n’avait rassuré.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Voilà un très joli premier roman, à l’écriture fluide, qui évoque à hauteur d’hommes modestes les luttes sociales dans l’Uruguay des 1970. - Delphine Peras, L’Express
Un beau et bon roman qui instruit, de beaux personnages, un pays à découvrir, tout est là pour vous faire aimer La Voix de Cabo. - Yves Mabon, Lyvres.fr
À PROPOS DE L'AUTEUR
Catherine Baldisserri partage son temps entre Pornic et Paris. Elle enseigne les langues étrangères et anime des ateliers d’écriture. La Voix de Cabo est son premier roman.