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extrait : ...Les statues antiques ne sont pas très communes en Algérie. Pour qu'on en retrouve un si grand nombre et de si belles dans une seule ville, il faut qu'il y ait une raison particulière. Cette raison n'est pas difficile ici à découvrir : évidemment c'est Juba, c'est sa femme, la charmante Égyptienne, qui les y avaient réunies. Ils voulaient transporter les arts de la Grèce, dont ils étaient épris, dans leur capitale improvisée. A cette époque, les artistes grecs n'inventaient plus guère de types nouveaux ; ils semblaient avoir perdu le don de créer, mais ils possédaient toujours une…mehr

Produktbeschreibung
extrait : ...Les statues antiques ne sont pas très communes en Algérie. Pour qu'on en retrouve un si grand nombre et de si belles dans une seule ville, il faut qu'il y ait une raison particulière. Cette raison n'est pas difficile ici à découvrir : évidemment c'est Juba, c'est sa femme, la charmante Égyptienne, qui les y avaient réunies. Ils voulaient transporter les arts de la Grèce, dont ils étaient épris, dans leur capitale improvisée. A cette époque, les artistes grecs n'inventaient plus guère de types nouveaux ; ils semblaient avoir perdu le don de créer, mais ils possédaient toujours une grande habileté de main et savaient reproduire agréablement les chefs-d'oeuvre antiques. Les Romains se décidèrent à ne plus donner aux indigènes un roi de leur nation. Ils prirent possession de la Maurétanie, comme ils l'avaient fait déjà de la Numidie, sous Auguste, et toute l'Afrique se trouva réunie sous leur domination...

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Autorenporträt
Marie Louis Antoine Gaston Boissier, né à Nîmes le 15 août 1823 et mort à Viroflay le 10 juin 1908 (à 84 ans), est un historien et philologue français. Il collabore à la Revue des Deux Mondes, où il publie de très nombreux travaux. En 1853, il intègre l'Académie du Gard, qu'il quitte dès 18572. En 1876, il est élu membre de l'Académie française, dont il devient le secrétaire perpétuel en 1895. En 1886, il est élu membre de Académie des inscriptions et belles-lettres. Il était également membre de l'Académie royale danoise des sciences et des lettres. Ses ouvrages d'érudition, dont Cicéron et ses amis, qui est traduit en anglais en 1897, ont connu en leur temps un large succès.