Un roman s'aventurant sur des terrains dangereux comme l'absurde, l'hallucination, ou simplement, le délire.
Écrit à la manière d'un journal daté, le roman ne se concentre pas sur un seul personnage. On y trouve la présence récurrente du concierge suppléant (Néstor), et d'un supposé écrivain (l'écrivain du 101) qui s'empare à plusieurs reprises de la voix narrative.
L'humiliation du débile est constante. Elle est le centre du roman.
Ce débile, Néstor, cette marionnette en bois que certains propriétaires surnomment Pinocchio et d'autres tout simplement « l'idiot » est secrètement un ange novice, né de la douleur du monde pour souffrir, et être puni. On l'accuse de se masturber, d'uriner dans le fauteuil de la réception, de s'endormir au travail. Néstor est l'otage de toute la haine qui parcourt la ville, sans passé ni avenir, atroce.
Des histoires indépendantes les unes des autres, mais reliées entre elles par un fil presque invisible.
EXTRAIT
J'ai trouvé un travail convenable. Nous autres les Ordinateurs, nous devons nous cacher derrière des emplois humbles, voire méprisables. Je suis gardien, concierge pour être exact. Un travail très facile. J'ai un fauteuil vert confortable et une radio... La radio appartient au vrai concierge qui fait la sieste de deux à six heures pendant que moi, j'ouvre et ferme la porte donnant sur la rue (une grande porte en verre) et aide à porter les sacs et paquets remplis de choses improbables, épouvantables. Ces paquets aux formes obscènes, aussi obscènes et mesquines que les propriétaires de l'immeuble.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- « Singulier récit que ce texte publié par les passionnantes et naissantes éditions Christophe Lucquin, qui livre après livre, publient des romans singuliers et exigeants. L'ange gardien de Montevideo, premier roman traduit en français de son auteur, ne déroge pas à cette règle. » (Christophe Bys, Chroniques de la rentrée littéraire, 9 janvier 2014)
- « Petit texte accompagné de dessins, les dossiers de Néstor, qui flirte avec l'absurde, le surréalisme, l'hallucination, le rêve voire le cauchemar. » (Yves Mabon, Les 8 Plumes, L'Express, 17 décembre 2013)
A PROPOS DE L'AUTEUR
Felipe Polleri est né en juin 1953 à Montevideo. Diplômé en bibliologie, il a travaillé pendant près de quatorze ans à la Bibliothèque Nationale de Montevideo. En 1995, il démissionne et se consacre totalement à la littérature et à la pauvreté.
Écrit à la manière d'un journal daté, le roman ne se concentre pas sur un seul personnage. On y trouve la présence récurrente du concierge suppléant (Néstor), et d'un supposé écrivain (l'écrivain du 101) qui s'empare à plusieurs reprises de la voix narrative.
L'humiliation du débile est constante. Elle est le centre du roman.
Ce débile, Néstor, cette marionnette en bois que certains propriétaires surnomment Pinocchio et d'autres tout simplement « l'idiot » est secrètement un ange novice, né de la douleur du monde pour souffrir, et être puni. On l'accuse de se masturber, d'uriner dans le fauteuil de la réception, de s'endormir au travail. Néstor est l'otage de toute la haine qui parcourt la ville, sans passé ni avenir, atroce.
Des histoires indépendantes les unes des autres, mais reliées entre elles par un fil presque invisible.
EXTRAIT
J'ai trouvé un travail convenable. Nous autres les Ordinateurs, nous devons nous cacher derrière des emplois humbles, voire méprisables. Je suis gardien, concierge pour être exact. Un travail très facile. J'ai un fauteuil vert confortable et une radio... La radio appartient au vrai concierge qui fait la sieste de deux à six heures pendant que moi, j'ouvre et ferme la porte donnant sur la rue (une grande porte en verre) et aide à porter les sacs et paquets remplis de choses improbables, épouvantables. Ces paquets aux formes obscènes, aussi obscènes et mesquines que les propriétaires de l'immeuble.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- « Singulier récit que ce texte publié par les passionnantes et naissantes éditions Christophe Lucquin, qui livre après livre, publient des romans singuliers et exigeants. L'ange gardien de Montevideo, premier roman traduit en français de son auteur, ne déroge pas à cette règle. » (Christophe Bys, Chroniques de la rentrée littéraire, 9 janvier 2014)
- « Petit texte accompagné de dessins, les dossiers de Néstor, qui flirte avec l'absurde, le surréalisme, l'hallucination, le rêve voire le cauchemar. » (Yves Mabon, Les 8 Plumes, L'Express, 17 décembre 2013)
A PROPOS DE L'AUTEUR
Felipe Polleri est né en juin 1953 à Montevideo. Diplômé en bibliologie, il a travaillé pendant près de quatorze ans à la Bibliothèque Nationale de Montevideo. En 1995, il démissionne et se consacre totalement à la littérature et à la pauvreté.
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