Ceci est la version annotée du livre original. Ceci est la version résumée. Cette version résumée se compose de 60% à 65% (environ) résumé d'une valeur de 68 500 mots (environ…) du livre original. La description principale est la suivante: -
Common description for eBook and Paperback
Le livre se présente comme de la main de Jean-Pierre Linguet, avocat au Parlement, entreprenant de raconter sa vie, son initiation et ses souvenirs. Ce livre est absolument inverse de Sade Novel Justine, Les Infortunes de la Vertu . Restif a cherché à être l'anti-Sade, comme il l'annonce dans la préface :
«Mon but est de faire un livre plus savoureux que les siens, et que les épouses pourront faire lire à leurs maris, pour en être mieux servies ; un livre où les sens parleront au cœur ; où le libertinage n’ait rien de cruel pour le sexe des Grâces, et lui rende plutôt la vie, que de lui causer la mort ; où l’amour ramené à la nature, exempt de scrupules et de préjugés, ne présente que des images riantes et voluptueuses. [...] Moi, Jean-Pierre Linguet, maintenant détenu à la Conciergerie, déclare que je n’ai composé cet ouvrage, tout savoureux qu’il est, que dans des vues utiles ; l’inceste, par exemple, ne s’y trouve que pour équivaloir, au goût corrompu des libertins, les affreuses cruautés, par lesquelles de Sade les stimule. »
Le roman s'articule sur de nombreuses relations incestueuses. L'auteur a voulu faire de son ouvrage un « Erotikon », propre à rallumer les passions éteintes, sans verser dans la cruauté du marquis de Sade :
« Pour remplacer la Justine et faire préférer L’Anti-Justine, il faut que celle-ci surpasse l'autre en volupté autant qu'elle lui cède en cruauté… »
L’Anti-Justine, tel qu'il a été édité, est inachevé, mais le manuscrit original devait avoir une longueur double ou triple de ce que nous connaissons aujourd'hui. En effet, Restif commença l'impression du roman en mars-avril 1798, mais fut nommé sous-chef de bureau dans les services de la police vers mai de cette année, ce qui l'incita très certainement à la prudence. Il semble ainsi que seuls quatre exemplaires (conservés à la Bibliothèque nationale de France, le plus complet s'achevant en milieu de phrase, au début d'une seconde partie alors que sept ou huit sont annoncées) aient jamais été imprimés, rien n'indique qu'il y en eut d'autres.
L'œuvre, tombée dans l'oubli, ne refit véritablement surface que dans les années 1860.
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Le livre se présente comme de la main de Jean-Pierre Linguet, avocat au Parlement, entreprenant de raconter sa vie, son initiation et ses souvenirs. Ce livre est absolument inverse de Sade Novel Justine, Les Infortunes de la Vertu . Restif a cherché à être l'anti-Sade, comme il l'annonce dans la préface :
«Mon but est de faire un livre plus savoureux que les siens, et que les épouses pourront faire lire à leurs maris, pour en être mieux servies ; un livre où les sens parleront au cœur ; où le libertinage n’ait rien de cruel pour le sexe des Grâces, et lui rende plutôt la vie, que de lui causer la mort ; où l’amour ramené à la nature, exempt de scrupules et de préjugés, ne présente que des images riantes et voluptueuses. [...] Moi, Jean-Pierre Linguet, maintenant détenu à la Conciergerie, déclare que je n’ai composé cet ouvrage, tout savoureux qu’il est, que dans des vues utiles ; l’inceste, par exemple, ne s’y trouve que pour équivaloir, au goût corrompu des libertins, les affreuses cruautés, par lesquelles de Sade les stimule. »
Le roman s'articule sur de nombreuses relations incestueuses. L'auteur a voulu faire de son ouvrage un « Erotikon », propre à rallumer les passions éteintes, sans verser dans la cruauté du marquis de Sade :
« Pour remplacer la Justine et faire préférer L’Anti-Justine, il faut que celle-ci surpasse l'autre en volupté autant qu'elle lui cède en cruauté… »
L’Anti-Justine, tel qu'il a été édité, est inachevé, mais le manuscrit original devait avoir une longueur double ou triple de ce que nous connaissons aujourd'hui. En effet, Restif commença l'impression du roman en mars-avril 1798, mais fut nommé sous-chef de bureau dans les services de la police vers mai de cette année, ce qui l'incita très certainement à la prudence. Il semble ainsi que seuls quatre exemplaires (conservés à la Bibliothèque nationale de France, le plus complet s'achevant en milieu de phrase, au début d'une seconde partie alors que sept ou huit sont annoncées) aient jamais été imprimés, rien n'indique qu'il y en eut d'autres.
L'œuvre, tombée dans l'oubli, ne refit véritablement surface que dans les années 1860.