Combattre avec les mots ? Combattre avec les armes ?
Combattre avec les mots ? Combattre avec les armes ? Tel est le terrible dilemme qui se pose au jeune Aman, issu d'un peuple de poètes nomades. Tout comme son grand-père, il est l'Éclaireur, le poète qui aide les hommes de sa tribu en leur contant l'histoire de leurs ancêtres. Alors que la guerre civile fait rage en Somalie, Aman est contraint de rejoindre la ville. Enrôlé dans des milices, il deviendra enfant-soldat, avant de décider qu'il en sera autrement. Dans un récit captivant, Aman nous conte son histoire, celle du désert et de la sécheresse, de la guerre et de la mort, de la vie de soldat et de l'amour qui le feront passer brutalement à l'âge adulte.
Découvrez l'histoire bouleversante d'Aman, un enfant-soldat en pleine guerre civile de Somalie qui décide de prendre son destin en mains.
EXTRAIT
Non ! Les poignards sont les armes des guerriers. Laissez-moi tranquille. Je dois dormir.
Aman ! Je suis Safa, ta mère. Écoute Haruni, écoute les mots qui te guident.
Safa ! Mère ! Où êtes-vous ? Vous êtes encore en vie ? Oh oui ! Je vous vois avancer vers moi avec votre regard si doux. Je ne rêve pas. Si vous étiez morte, le soleil aurait cessé de briller, le jour ne se lèverait plus, les vagues n’auraient plus la force de se jeter sur le rivage, la terre aurait cessé de tourner.
Oui, je suis là, Aman. Tu es l’Éclaireur.
Mère, pourquoi m’avez-vous mis ce fardeau sur les épaules ? Je ne peux pas sauver mon peuple avec des mots. Vous le savez bien. Tout le monde le sait. Les hommes ne m’écouteront pas. Ils ne pensent qu’à se battre et je dois les rejoindre. Mère, comprenez. C’est mon chemin.
Ton chemin. Apprends. Raconte. Chante. C’est ton chemin, Aman.
Arrêtez ! Je ne veux plus rien entendre !
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
L'éclaireur, est un roman qui nous fait voyager dans des contrées où l'espoir est rare, à "L'extrême limite de l'inhumain", où seules la filiation et la tradition semblent un rempart à la folie de la guerre. Le style s'apparente à un conte moderne, pas de digressions, l'auteur va à l'essentiel dans un style simple qui évoque la forme orale. Le jeune Aman est un personnage bien attachant, dans ses questionnements et ses émois d'adolescent. Bien que destiné à un public jeune, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ses aventures. - Cécile St Martin, Babelio
Un récit simple. Un récit simple, qui touche au coeur. On espère faire entendre notre voix. La lier à celle des ancêtres pour qu'elle atteigne le pauvre Aman avant qu'il ne sombre entièrement. Consumé par le sang et les torpeurs narcotiques, on désespère de le voir déchoir… Et on se souvient de ce proverbe africain : " Un homme sage qui disparaît, c'est une bibliothèque qui brûle " - Instinct Polaire, Babelio
À PROPOS DE L'AUTEUR
Ethno-historienne, Isabelle Vouin-Bigot a vécu et enseigné durant six ans au Kenya où elle a partagé de nombreux moments avec les Maasaï. Elle a ensuite parcouru l'Ethiopie dans le cadre d'une recherche sur le khat. Après avoir séjourné durant un an en Thaïlande au sein de l'ethnie Karen, elle a vécu deux ans à Paris pour déposer enfin ses valises à Montpellier où elle élève ses enfants tout en peignant, écrivant des romans et enseignant l'histoire-géographie.
Combattre avec les mots ? Combattre avec les armes ? Tel est le terrible dilemme qui se pose au jeune Aman, issu d'un peuple de poètes nomades. Tout comme son grand-père, il est l'Éclaireur, le poète qui aide les hommes de sa tribu en leur contant l'histoire de leurs ancêtres. Alors que la guerre civile fait rage en Somalie, Aman est contraint de rejoindre la ville. Enrôlé dans des milices, il deviendra enfant-soldat, avant de décider qu'il en sera autrement. Dans un récit captivant, Aman nous conte son histoire, celle du désert et de la sécheresse, de la guerre et de la mort, de la vie de soldat et de l'amour qui le feront passer brutalement à l'âge adulte.
Découvrez l'histoire bouleversante d'Aman, un enfant-soldat en pleine guerre civile de Somalie qui décide de prendre son destin en mains.
EXTRAIT
Non ! Les poignards sont les armes des guerriers. Laissez-moi tranquille. Je dois dormir.
Aman ! Je suis Safa, ta mère. Écoute Haruni, écoute les mots qui te guident.
Safa ! Mère ! Où êtes-vous ? Vous êtes encore en vie ? Oh oui ! Je vous vois avancer vers moi avec votre regard si doux. Je ne rêve pas. Si vous étiez morte, le soleil aurait cessé de briller, le jour ne se lèverait plus, les vagues n’auraient plus la force de se jeter sur le rivage, la terre aurait cessé de tourner.
Oui, je suis là, Aman. Tu es l’Éclaireur.
Mère, pourquoi m’avez-vous mis ce fardeau sur les épaules ? Je ne peux pas sauver mon peuple avec des mots. Vous le savez bien. Tout le monde le sait. Les hommes ne m’écouteront pas. Ils ne pensent qu’à se battre et je dois les rejoindre. Mère, comprenez. C’est mon chemin.
Ton chemin. Apprends. Raconte. Chante. C’est ton chemin, Aman.
Arrêtez ! Je ne veux plus rien entendre !
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
L'éclaireur, est un roman qui nous fait voyager dans des contrées où l'espoir est rare, à "L'extrême limite de l'inhumain", où seules la filiation et la tradition semblent un rempart à la folie de la guerre. Le style s'apparente à un conte moderne, pas de digressions, l'auteur va à l'essentiel dans un style simple qui évoque la forme orale. Le jeune Aman est un personnage bien attachant, dans ses questionnements et ses émois d'adolescent. Bien que destiné à un public jeune, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ses aventures. - Cécile St Martin, Babelio
Un récit simple. Un récit simple, qui touche au coeur. On espère faire entendre notre voix. La lier à celle des ancêtres pour qu'elle atteigne le pauvre Aman avant qu'il ne sombre entièrement. Consumé par le sang et les torpeurs narcotiques, on désespère de le voir déchoir… Et on se souvient de ce proverbe africain : " Un homme sage qui disparaît, c'est une bibliothèque qui brûle " - Instinct Polaire, Babelio
À PROPOS DE L'AUTEUR
Ethno-historienne, Isabelle Vouin-Bigot a vécu et enseigné durant six ans au Kenya où elle a partagé de nombreux moments avec les Maasaï. Elle a ensuite parcouru l'Ethiopie dans le cadre d'une recherche sur le khat. Après avoir séjourné durant un an en Thaïlande au sein de l'ethnie Karen, elle a vécu deux ans à Paris pour déposer enfin ses valises à Montpellier où elle élève ses enfants tout en peignant, écrivant des romans et enseignant l'histoire-géographie.