Seminar paper de l’année 2012 dans le domaine Filmologie, note: 17/20, Université du Luxembourg, langue: français, résumé: Dans ce travail, je vais avant tout analyser Le bon, la brute et le truand (sorti en 1966) à travers son genre. Ce film, qui a consolidé Sergio Leone comme maître du western spaghetti, constitue le troisième volet de la trilogie du Dollar. Le but est de repérer les éléments typiques du genre western en général, et du western spaghetti en particulier. Cette approche implique donc également une présentation des différences et similitudes face au western traditionnel. Toutefois, il me paraît important de retracer dans le premier chapitre les origines du western spaghetti et d’identifier les raisons pour lesquelles ce genre est apparu dans les années 60. Dans la partie suivante, je vais discerner les codes du western spaghetti dans Le bon, la brute et le truand à différents niveaux : le lieu, l’époque, le décor, les accessoires, les personnages et la musique. Dans le chapitre intitulé « La démystification d’un mythe ? », je vais aborder les thèmes et sujets qu’on peut retrouver dans le film. Il s’agit d’un aspect important, puisque, à part des personnages, c’est la manière dont l’histoire est racontée qui caractérise largement les westerns spaghettis. Pour ce travail, j’ai dû utiliser principalement des œuvres plus générales, comme Genres et mouvements au cinéma de Vincent Pinel, et y extraire les informations nécessaires. Quelques livres sont plus spécifiques, comme celui de Christopher Frayling sur Sergio Leone ou l’ouvrage de Howard Hughes sur les westerns spaghettis. Certaines informations sont tirées de documentaires sur les films de Leone, d’autres sont issues d’une analyse personnelle du film Le bon, la brute et le truand, et ne se trouvent donc pas nécessairement dans la littérature consultée. Cependant, ces informations peuvent être facilement vérifiées par les indications générales (p.ex. un certain aspect typique du western spaghetti que l’on peut retrouver dans une scène).