Savoir ce qu'est le bonheur autoriserait à en fournir la recette, l'ignorer n'a jamais empêché d'en parler et de prodiguer les conseils : bon témoignage de la force de cet idéal et de la constance mise à tenter de l'atteindre. C'est à cette recherche et à son interaction avec les diverses figures possibles du bonheur que l'on s'intéressera ici en priorité.
Analyse de la notion
En rupture avec l'optimisme des Sagesses antiques et d'une partie de la philosophie moderne (de Spinoza à Bentham) pour qui le bonheur, identifié ou non au plaisir, correspondrait à un « genre de vie » offert à l'emprise de l'éthique et de la politique, l'intelligence moderne s'est largement engagée dans des voies « pessimistes ».
Rien de plus improbable que l'accord du bonheur avec la morale et la vertu, Kant nous en a convaincus. Pire : rien de plus fade et de plus faux, jugeront Leopardi ou Schopenhauer, que les bonheurs rêvés, comparés à la fascinante « positivité » du malheur. Au moins choisira-t-on pour bonheur, avec Nietzsche, le tragique assumé d'une « vie qui supporte la lutte avec et contre la mort »...
Mais alors ? Est-ce le bonheur, justement relégué au magasin des grandes illusions de l'humanité, qui s'est évanoui ? Ou bien est-ce sa recherche même qui nous a éloigné de l'aptitude à saisir la vie comme don heureux ?
Étude de textes
Ont été choisis comme jalons Aristote (Éthique à Nicomaque), qui analyse le rapport que le bonheur entretient avec l'amitié ; Sénèque (La Vie Heureuse), pour qui n'est heureux que celui qui, dans la conformité à la vertu, est devenu l'artisan de sa propre vie ; Spinoza (l'Éthique), qui assimile le bonheur à la réalisation de notre puissance même d'exister, de désirer et de connaître ; Bentham (la Déontologie), qui réduit l'éthique à la recherche du plus grand bonheur pour le plus grand nombre, et enfin Nietzsche, qui prône la nécessité vitale de l'oubli et la puissance heureuse d'une vie ordonnée au Gai Savoir.
André SIMHA, agrégé de l'Université, Docteur en philosophie, a enseigné en Classes Préparatoires aux Grandes Écoles et à l'Université avant d'exercer les fonctions d'Inspecteur pédagogique régional de Philosophie.
Suzanne SIMHA, agrégée de l'Université, professeur de chaire supérieure, a enseigné la philosophie en Prémière Supérieure et en Lettres Supérieures (Préparation ENS Lyon).
Analyse de la notion. Nature du bonheur. Du bonheur et du malheur : le problème du « bonheur parfait ». La recherche du bonheur. Étude de textes. De quels amis l'homme heureux aura-t-il besoin ? Le vrai bonheur : être l'artisan de sa propre vie. La félicité ou la puissance du désir qui naît de la joie. La maximisation du bonheur : « le plus grand bonheur du plus grand nombre ». Le bonheur : sentiment de puissance et gai savoir.
Analyse de la notion
En rupture avec l'optimisme des Sagesses antiques et d'une partie de la philosophie moderne (de Spinoza à Bentham) pour qui le bonheur, identifié ou non au plaisir, correspondrait à un « genre de vie » offert à l'emprise de l'éthique et de la politique, l'intelligence moderne s'est largement engagée dans des voies « pessimistes ».
Rien de plus improbable que l'accord du bonheur avec la morale et la vertu, Kant nous en a convaincus. Pire : rien de plus fade et de plus faux, jugeront Leopardi ou Schopenhauer, que les bonheurs rêvés, comparés à la fascinante « positivité » du malheur. Au moins choisira-t-on pour bonheur, avec Nietzsche, le tragique assumé d'une « vie qui supporte la lutte avec et contre la mort »...
Mais alors ? Est-ce le bonheur, justement relégué au magasin des grandes illusions de l'humanité, qui s'est évanoui ? Ou bien est-ce sa recherche même qui nous a éloigné de l'aptitude à saisir la vie comme don heureux ?
Étude de textes
Ont été choisis comme jalons Aristote (Éthique à Nicomaque), qui analyse le rapport que le bonheur entretient avec l'amitié ; Sénèque (La Vie Heureuse), pour qui n'est heureux que celui qui, dans la conformité à la vertu, est devenu l'artisan de sa propre vie ; Spinoza (l'Éthique), qui assimile le bonheur à la réalisation de notre puissance même d'exister, de désirer et de connaître ; Bentham (la Déontologie), qui réduit l'éthique à la recherche du plus grand bonheur pour le plus grand nombre, et enfin Nietzsche, qui prône la nécessité vitale de l'oubli et la puissance heureuse d'une vie ordonnée au Gai Savoir.
André SIMHA, agrégé de l'Université, Docteur en philosophie, a enseigné en Classes Préparatoires aux Grandes Écoles et à l'Université avant d'exercer les fonctions d'Inspecteur pédagogique régional de Philosophie.
Suzanne SIMHA, agrégée de l'Université, professeur de chaire supérieure, a enseigné la philosophie en Prémière Supérieure et en Lettres Supérieures (Préparation ENS Lyon).
Analyse de la notion. Nature du bonheur. Du bonheur et du malheur : le problème du « bonheur parfait ». La recherche du bonheur. Étude de textes. De quels amis l'homme heureux aura-t-il besoin ? Le vrai bonheur : être l'artisan de sa propre vie. La félicité ou la puissance du désir qui naît de la joie. La maximisation du bonheur : « le plus grand bonheur du plus grand nombre ». Le bonheur : sentiment de puissance et gai savoir.
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