Le « Buen Vivir » (« vie bonne » ou « bien vivre ») : un principe central de la vision du monde des peuples indigènes de la région andine.
Véritable philosophie de vie, il est compris comme le vivre ensemble dans la diversité et l'harmonie avec la nature, pour reprendre les mots du préambule de la Constitution équatorienne.
Ce concept alternatif à l’idéologie du développement se répand peu à peu en Amérique latine et trouve un écho de plus en plus large au sein des cercles de réflexion dans les pays occidentaux.
À vocation universaliste, il pose les bases d’une relation harmonieuse entre l’homme et la nature, en rupture avec la dégradation engendrée par le modèle économique fondé sur la consommation et la croissance. Il développe une démocratie d’un type nouveau qui, en plus de prendre en compte les générations futures, intègre des segments historiquement exclus de la population: les femmes, les immigrés, les habitants des quartiers populaires...
Dans ce livre, Alberto Acosta présente le Buen vivir comme une alternative à la folie de l’accumulation infinie de richesses matérielles qui a tout dévoré sur son passage, les humains comme la nature. Ce qui implique une volonté politique inflexible, qu’il ne faut jamais considérer comme acquise, comme Alberto Acosta a pu en faire l’expérience.
Dans le premier livre en français sur cette pensée pionnière, l'économiste équatorien propose une voie alternative aux politiques capitalistes individualistes.
EXTRAIT
Au cours des dernières décennies, ont fleuri en Amérique Latine de nombreuses propositions radicales, portant en germe une transformation civilisationnelle. Les mobilisations et les soulèvements populaires, particulièrement ceux des peuples indigènes d’Équateur et de Bolivie, apparaissent comme le creuset de longs processus historiques, culturels et sociaux qui forment la base du Buen Vivir ( Sumak Kawsay en quechua et Suma Qamaña en aymara). Ces propositions révolutionnaires ont gagné en vigueur lors des débats constituants de ces pays andins, et sont reflétées dans leurs constitutions sans pour autant se retrouver encore dans leurs politiques concrètes.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Alberto Acosta, équatorien, est économiste, enseignant chercheur et l’un des premiers théoriciens du « Buen Vivir ». Il fut président de l’Assemblée nationale constituante équatorienne, ministre de l’Energie et des Mines et un acteur de premier plan du processus révolutionnaire en Equateur.
Il a été candidat à la présidence de la république pour l'Unité plurinationale des gauches en 2013, mouvement politique équatorien de tendance indigène et anti-capitaliste. Intellectuel de Gauche, proche du mouvement altermondialiste, Alberto Acosta est l’un des penseurs des révolutions citoyennes d’Amérique latine.
Véritable philosophie de vie, il est compris comme le vivre ensemble dans la diversité et l'harmonie avec la nature, pour reprendre les mots du préambule de la Constitution équatorienne.
Ce concept alternatif à l’idéologie du développement se répand peu à peu en Amérique latine et trouve un écho de plus en plus large au sein des cercles de réflexion dans les pays occidentaux.
À vocation universaliste, il pose les bases d’une relation harmonieuse entre l’homme et la nature, en rupture avec la dégradation engendrée par le modèle économique fondé sur la consommation et la croissance. Il développe une démocratie d’un type nouveau qui, en plus de prendre en compte les générations futures, intègre des segments historiquement exclus de la population: les femmes, les immigrés, les habitants des quartiers populaires...
Dans ce livre, Alberto Acosta présente le Buen vivir comme une alternative à la folie de l’accumulation infinie de richesses matérielles qui a tout dévoré sur son passage, les humains comme la nature. Ce qui implique une volonté politique inflexible, qu’il ne faut jamais considérer comme acquise, comme Alberto Acosta a pu en faire l’expérience.
Dans le premier livre en français sur cette pensée pionnière, l'économiste équatorien propose une voie alternative aux politiques capitalistes individualistes.
EXTRAIT
Au cours des dernières décennies, ont fleuri en Amérique Latine de nombreuses propositions radicales, portant en germe une transformation civilisationnelle. Les mobilisations et les soulèvements populaires, particulièrement ceux des peuples indigènes d’Équateur et de Bolivie, apparaissent comme le creuset de longs processus historiques, culturels et sociaux qui forment la base du Buen Vivir ( Sumak Kawsay en quechua et Suma Qamaña en aymara). Ces propositions révolutionnaires ont gagné en vigueur lors des débats constituants de ces pays andins, et sont reflétées dans leurs constitutions sans pour autant se retrouver encore dans leurs politiques concrètes.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Alberto Acosta, équatorien, est économiste, enseignant chercheur et l’un des premiers théoriciens du « Buen Vivir ». Il fut président de l’Assemblée nationale constituante équatorienne, ministre de l’Energie et des Mines et un acteur de premier plan du processus révolutionnaire en Equateur.
Il a été candidat à la présidence de la république pour l'Unité plurinationale des gauches en 2013, mouvement politique équatorien de tendance indigène et anti-capitaliste. Intellectuel de Gauche, proche du mouvement altermondialiste, Alberto Acosta est l’un des penseurs des révolutions citoyennes d’Amérique latine.