Périples vagabonds au cœur des BalkansLazare, vingt-cinq ans, accompagne un groupe de rock dans sa tournée européenne. Mais le projet tourne court à Sarajevo et le jeune homme doit se débrouiller seul pour rentrer en France. Le chemin du retour se révèle plus compliqué que prévu : par distraction, par nonchalance, par curiosité aussi, cet Ulysse maladroit va se perdre dans les Balkans. Découvrant les lois du vagabondage, il affronte des tempêtes, croise des âmes perdues et des compagnons providentiels, travaille où il peut, dort dehors, voyage en clandestin, embarque sur un vaisseau fantôme... Au fil de cette errance chaotique, c’est une géographie de l’âme qui commence à se dessiner, sous les pas de Lazare et sur le dos de la carte d’Europe qu’il annote comme un journal intime. La route se fait alors plus sinueuse, les rencontres plus inquiétantes. Le point de non-retour semble inéluctable.L'auteur nous livre ici un somptueux roman d'aventures, teinté d'une touche humoristique.EXTRAIT La roue avant gauche était bien à plat. Lazare tourna autour, les bras ballants, puis rentra se mettre à l’abri dans la camionnette :– Vous savez changer un pneu ?– Non, répondirent ses deux compagnons.Ils n’avaient jamais voyagé aussi loin, aucun des trois garçons ne s’était occupé de ce genre de choses auparavant. Mais le mauvais temps battait la campagne et la plaine était déserte, personne ne viendrait les aider sur ces petites routes du nord de l’Italie. Ils ressortirent sous la pluie et cherchèrent comment s’y prendre – Lazare se tordit le pouce dans la jante, Patrick se blessa la cheville en voulant resserrer un boulon à coups de bottes. Trente minutes plus tard, la roue était enfin changée et ils regagnaient la chaleur du véhicule..CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE - "Avec la vivacité de ses descriptions, de belles qualités de style [...] Un écrivain est né, voyageur de surcroît. On ne demande qu’à le suivre." (Jean-Claude Perrier, Livres Hebdo)- "Le vagabondage réserve des surprises. C’est ce que rappelle le jeune reporter Guillaume Jan dans son premier roman." (Philippe Vallet, France Info)- "Plus qu’un récit de voyage et un très bel objet, une véritable leçon de vie, à la fois réconfortante et très réjouissante !" (Barbara Lambert, Point de vue)- "Un premier roman [...] bien raconté et construit, que l’on suit avec intérêt de bout en bout." (Corinne Abjean, Le Télégramme)- "Guillaume Jan restitue joliment l’étrange sentiment d’ivresse et de plénitude, d’émerveillement euphorique et de curiosité boulimique qui accompagne dans leurs périples les voyageurs solitaires." (Pamela Pianezza, Be)- "Un périple cocasse qui emporte le lecteur, le fait sourire et lui donne l’enivrante sensation du voyage." (Hélène Claudel, Monsieur Magazine)A PROPOS DE L'AUTEUR Guillaume Jan, né en 1973, est reporter dans la presse magazine française. Son métier lui a permis d’être chercheur d’or en Guyane, de partager le quotidien des jeunes Irakiens sous l’empire de Saddam Hussein, de slalomer entre les mines à Kaboul, de séjourner dans le charmant village d’Al-Qaida au Yémen, de suivre les enseignements d’un gourou biterrois dans son ashram en Inde, d’infiltrer une filière de concubines en Chine, de jouer au ballon avec l’équipe de foot de Grozny ou au billard avec des gangsters anglais. Il vit à Paris. En 2009, il a publié Le Baobab de Stanley, ballade douce-amère au cœur de l’Afrique.