Bainville Jacques – Le dix-huit brumaire : Très bien documenté, Jacques Bainville nous fait revivre «comme si on y était» le coup d’État du 18 Brumaire qui permit à Napoléon de prendre la pouvoir. Un coup d’État que Napoléon voulait légal, constitutionnel et non violent. Tout ne s’est pas passé le 18 brumaire, d’ailleurs, qui fut en réalité une journée assez facile.
Les détails mentionnés dans cet ouvrage donnent au lecteur l’impression de participer à ces événements, de mieux connaître ses acteurs principaux, ainsi qu’une série d’anecdotes liées à cette période. Le retour d’Égypte et le comportement de Napoléon, pas irréprochable. Les frasques de Joséphine en son absence. Le rôle qu’elle jouera finalement lors de ce coup d’État. Les déboires de Napoléon, fort mauvais orateur, lorsqu’il devait prendre la parole en public ou lorsqu’il devait parler à ses hommes, notamment monté sur un cheval un peu trop fougueux. Les historiens et spécialistes apprécieront les descriptions et informations très complètes qu’on retrouve dans ce récit. Les plus néophytes en la matière apprécieront les petites histoires et anecdotes et, à la fin de cet ouvrage, pourront aussi dire qu’ils connaissent un peu mieux Napoléon.
(Un peu d’histoire : 1789, c’est la révolution française, suivie de la Convention et de la Terreur. Robespierre renversé le 9 thermidor de l’an II laisse la place aux thermidoriens, ou conventionnels modérés, qui sont à la base du Directoire qui remplacera la Convention en octobre 1795. Le 4 septembre 1797 ou 18 fructidor An V, le Directoire organise un coup d’État contre les royalistes, redevenus majoritaires dans les deux Assemblées et qui menaçaient d’en revenir à l’Ancien Régime. Le 9 novembre 1799 ou 18 brumaire An VIII, Napoléon met fin au Directoire par un coup d’État, ce qui sera le début du Consulat et de son règne.)
Les détails mentionnés dans cet ouvrage donnent au lecteur l’impression de participer à ces événements, de mieux connaître ses acteurs principaux, ainsi qu’une série d’anecdotes liées à cette période. Le retour d’Égypte et le comportement de Napoléon, pas irréprochable. Les frasques de Joséphine en son absence. Le rôle qu’elle jouera finalement lors de ce coup d’État. Les déboires de Napoléon, fort mauvais orateur, lorsqu’il devait prendre la parole en public ou lorsqu’il devait parler à ses hommes, notamment monté sur un cheval un peu trop fougueux. Les historiens et spécialistes apprécieront les descriptions et informations très complètes qu’on retrouve dans ce récit. Les plus néophytes en la matière apprécieront les petites histoires et anecdotes et, à la fin de cet ouvrage, pourront aussi dire qu’ils connaissent un peu mieux Napoléon.
(Un peu d’histoire : 1789, c’est la révolution française, suivie de la Convention et de la Terreur. Robespierre renversé le 9 thermidor de l’an II laisse la place aux thermidoriens, ou conventionnels modérés, qui sont à la base du Directoire qui remplacera la Convention en octobre 1795. Le 4 septembre 1797 ou 18 fructidor An V, le Directoire organise un coup d’État contre les royalistes, redevenus majoritaires dans les deux Assemblées et qui menaçaient d’en revenir à l’Ancien Régime. Le 9 novembre 1799 ou 18 brumaire An VIII, Napoléon met fin au Directoire par un coup d’État, ce qui sera le début du Consulat et de son règne.)