Studienarbeit aus dem Jahr 2015 im Fachbereich Didaktik für das Fach Französisch - Landeskunde, Universität Bremen, Sprache: Deutsch, Abstract: Avec la montée actuelle du FN (Front National), il est important de prendre au sérieux ce parti politique. Bel et bien installé à l’extrême droite française, le FN qui se définit lui-même «Ni gauche, ni droite, français» a de nouveau le vent en poupe. C’est à dire que la façon dont le FN est aujourd’hui perçu a changé beaucoup ces dernières années. Le parti de Le Pen, apparu en 1984, est devenu ce FN qui s’est constitué une façade franche, bien que le programme contienne le concept de «préférence nationale» et des devises comme «les Français d’abord». Le parti lepéniste , c’est celui d’un visage plus ou moins «nouveau» dont on parle en Europe et que bon nombre craignent. Le parti a remporté aux élections européennes du 25 mai 2014 24 sièges d'eurodéputés sur 74, et est arrivé pour la première fois en tête lors d’une élection nationale. Avec 31 cantons remportés aux élections départementales en mars 2015, le Front National intensifie en outre sa présence locale en France. «Un chiffre inédit, même s’il reste très modeste au regard des 4 000 élus sur tout le territoire» juge un article paru dans le journal Le Monde. Inutile de contester ces chiffres, d'en appeler à la raison mathématique, aux calculs de surface et de densité. Que les idées du FN colonisent peu à peu la sphère politique est sûr et certain. En réaction aux élections européennes où le FN est arrivé premier avec 25% des voix, à son nouveau pouvoir en France lors les élections départementales et son actualité, on s’intéressera alors à la question de savoir si le vote d’extrême droite, ici du FN, est devenu un vote comme les autres : En cherchant une réponse, on s’intéressera dans un premier temps à un portrait du FN, c’est-à-dire à son histoire de la création en 1972 à la dédiabolisation en 2015, ainsi qu’à son programme politique. Ensuite, on examinera l’argumentation. Dans ce sens on s’appuie sur les arguments en faveur de la thèse que le vote du FN soit ordinaire ainsi qu’aux arguments en faveur de l’antithèse que le vote du FN est particulier.