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Essai de l’année 2000 dans le domaine Philologie française - Sciences Sociales et Culture, note: 65%, University of Westminster (Languages & Humanities), langue: français, résumé: Le Front populaire, une coalition de partis de gauche, composée principalement de la Section française de l’Internationale ouvrière (socialiste) (SFIO), du Parti communiste (PC) et du Parti radical, a été créee dans le but de défendre les droits de la classe ouvrière et de protéger la France contre la menace de fascisme. Il militait pour «le pain, la paix et la liberté». Il faut donc poser la question: le Front…mehr

Produktbeschreibung
Essai de l’année 2000 dans le domaine Philologie française - Sciences Sociales et Culture, note: 65%, University of Westminster (Languages & Humanities), langue: français, résumé: Le Front populaire, une coalition de partis de gauche, composée principalement de la Section française de l’Internationale ouvrière (socialiste) (SFIO), du Parti communiste (PC) et du Parti radical, a été créee dans le but de défendre les droits de la classe ouvrière et de protéger la France contre la menace de fascisme. Il militait pour «le pain, la paix et la liberté». Il faut donc poser la question: le Front populaire (1936/37) a-t-il été un échec politique ou une victoire des aspirations populaires? C’est la question qu’on s’efforce de traiter ici. Commençons par examiner les succès du Front populaire. Au premier tour des élections législatives du 26 avril 1936, les partis composant le Front populaire ont obtenu 5 420 000 voix contre 4 200 000 les partis de la droite. Au deuxième tour, le 3 mai, les partis du Front populaire ont enlevé 376 sièges contre 222 pour ses adversaires. Le Front populaire est arrivé au pouvoir. Pourtant le 14 mai, le PC a annoncé qu’il soutiendrait le premier gouvernement de Front populaire, mais qu'il n’y participerait pas. Le 4 juin 1936, le premier gouvernement de Front populaire a été formé, pour la première fois dans l’histoire française à direction socialiste sous Léon Blum. L’arrivée du Front populaire au pouvoir a non seulement été une victoire pour la classe ouvrière, mais aussi pour les droits de la femme. A une époque où les femmes n’avaient pas des droits politiques, Blum a désigné trois femmes aux sous-sécretariats d’Etat: Cécile Braunschwicg à l’Education Nationale; Suzanne Lacore à la Protection Enfance; Irène Joliot-Curie à la Recherche scientifique. Le 7 juin 1936, pour cesser les grèves, qui paralysaient la France depuis le 24 mai (1), la Confédération générale de la production française (CGPF) a signé avec la Confédération générale du travail (CGT) un accord sous les auspices du nouvel gouvernement Blum. Léon Blum a réalisé plusieurs importantes réformes sociales, syndicales et économiques dans le cadre des accords Matignon. D’abord, il a fait réduire la durée hebdomadaire du travail de 48 à 40 heures sans réduction de salaire. [...]