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Seminar paper de l’année 2012 dans le domaine Philologie française - Linguistique, note: 1,0, Christian-Albrechts-Universität Kiel, langue: français, résumé: Comme tous les pays du monde, la France n’est pas une zone monolingue. Le français en France n’est pas homogène, mais la réalité linguistique se caractérise par de nombreux dialectes du français. Cela veut dire que la langue d’une région se distingue de celle d’une autre par la phonétique, le lexique et la grammaire. Dans ce qui suit, je traiterai le gallo, un dialecte qu’on trouve dans le Nord-ouest de la France. Le gallo, une langue…mehr

Produktbeschreibung
Seminar paper de l’année 2012 dans le domaine Philologie française - Linguistique, note: 1,0, Christian-Albrechts-Universität Kiel, langue: français, résumé: Comme tous les pays du monde, la France n’est pas une zone monolingue. Le français en France n’est pas homogène, mais la réalité linguistique se caractérise par de nombreux dialectes du français. Cela veut dire que la langue d’une région se distingue de celle d’une autre par la phonétique, le lexique et la grammaire. Dans ce qui suit, je traiterai le gallo, un dialecte qu’on trouve dans le Nord-ouest de la France. Le gallo, une langue d’oïl, « est à l’origine la continuation du latin parlé par le Gaulois de Haute Bretagne […] et influencé ultérieurement par la langue germanique des Francs. » Cette langue est parlée dans l’Est de la Bretagne, c’est-à-dire dans les départements Loire-Atlantique, Ille-et-Vilaine et dans l’Est des Côtes d’Armor et du Morbihan. Ainsi, une ligne invisible de l’Ouest de Saint-Brieuc jusqu’à l’Est de Vannes sépare la zone du breton de la région gallèse. En Bretagne, il y a – d’après une enquête d’Insee – 28.300 locuteurs du gallo ce qui représente bseulement 1,3% de la population totale (pour comparer: 257000 personnes parlent le breton). C’est la raison pour laquelle le gallo est quasiment mort. « […] das Gallo [wird] nirgends mehr als lebendiges Verständigungsmedium verwendet […] » parce que les patois ont été méprisés pendant longtemps. « Sa non-prise en compte dans l’enseignement et la vie publique (radio, TV, administration…) ont abouti à rejeter le gallo dans le ghetto des classes sociales les plus défavorisées. » Cet aspect s’est changé ces temps-ci de sorte que le gallo est devenu plus populaire que d’autrefois. Un diagramme affichant la « Pratique de langues régionales et étrangères par catégorie socioprofessionnelle » montre que le gallo est parlé le plus par des agriculteurs et seulement très peu par des gens qui exercent d’autres métiers. La graphique intitulée « Pratique de langues régionales et étrangères par génération » de l’an 1999 révèle que ce sont surtout de vieux gens (de 60 à 85 ans à cette époque-là) qui savent parler ce patois. A part cela, de nos jours, un tel diagramme aurait des valeurs différentes: ce sont de très vieilles personnes parlant le gallo, mais aussi des jeunes puisqu’ils ont commencé à apprendre ce dialecte, soit à l’école, soit à l’université. Dans ce contexte, deux associations, Les étudiants de gallo et Les enseignants du gallo, ont été créées qui visent à défendre et à rétablir le gallo comme langue vivante.