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Texte Universitaire de l’année 2020 dans le domaine Médecine - Neurologie, Psychiatrie, Toxicomanie, Universität zu Köln (Psychiatrie und Psychotherapie), langue: français, résumé: Schizophrénie; un mot allemand mondial pour une confusion mentale dans presque toutes les langues du monde, schizophrénie la grande insaisissable, comme on dit. Dans cette conférence, vous apprendrez comment elle peut être saisie en toute sécurité. On dit presque toujours que le psychiatre allemand Emil Kraepelin (1899) a été le premier à la décrire. Ceci n‘est pas correcte. Au contraire, son histoire peut remonter…mehr

Produktbeschreibung
Texte Universitaire de l’année 2020 dans le domaine Médecine - Neurologie, Psychiatrie, Toxicomanie, Universität zu Köln (Psychiatrie und Psychotherapie), langue: français, résumé: Schizophrénie; un mot allemand mondial pour une confusion mentale dans presque toutes les langues du monde, schizophrénie la grande insaisissable, comme on dit. Dans cette conférence, vous apprendrez comment elle peut être saisie en toute sécurité. On dit presque toujours que le psychiatre allemand Emil Kraepelin (1899) a été le premier à la décrire. Ceci n‘est pas correcte. Au contraire, son histoire peut remonter aux tout premiers débuts des Lumières, uniquement sous un nom différent (Irresein). Mes remarques s‘appuient sur cela. Les examens présentés ici remontent au début de ma pratique en psychiatrie, époque où l’on avait, à certains égards, les yeux plus ouverts que ce ne fut le cas plus tard. À cette époque, alors que je m’occupais parfois d’un patient des heures durant, et que je ne savais toujours pas comment je devais comprendre ce qu’il me disait, il arrivait souvent qu’un collègue plus âgé passât par hasard et que, après avoir posé quelques questions au malade, il acquît très vite la certitude que ce malade souffrait de schizophrénie. Et lorsque je demandais alors comment il en était arrivé à cette conclusion, je recevais des réponses qui ne me permettaient pas d’avancer. Alors qu’est-ce que c’est singulier, bizarre, il avait l’esprit à l’envers et si incohérent, il donnait tout simplement une impression «schizo« ou «phrène«. Et si je désirais des détails plus précis, on me répondait que dans ce domaine, l’expérience était justement ce qui me manquait ; l’expérience. Ce qui m’inquiétait encore plus était le fait que les collègues »connaisseurs«. se mettaient très rapidement d’accord entre eux, à quelques exceptions près. Lorsque j’ai reçu l’invitation à la conférence d’aujourd’hui, j’ai hésité un certain temps pour réfléchir quelle partie de mon travail actuel je pourrais présenter ici. Malgré quelques hésitations je me suis décidé pour le thème du langage ou plutôt de textes des schizophrènes, parce que cela m’occupe le plus en ce moment. Ces hésitations reposent sur le fait que je doive à cette occasion utiliser une méthodologie critique-herméneutique, qui est étrangère au médecin, en raison de son champ d’expérience habituel et que j’ai développée moi-même, pour ce travail, dans cette forme particulière. Cette méthodologie, qui n’a rien à voir avec les sciences naturelles, peut paraître, à prime abord, totalement non scientifique, à un médecin ou une autre personne non-préparée.