"Le Pirate" est inspiré du retour aux Orcades du pirate John Gow en janvier 1724, et de sa romance avec une jeune personne fortunée de ces îles. Celle-ci, dit-on, se rendit à Londres juste après l'exécution de Gow, et obtint de voir le cadavre. Elle lui toucha la main, reprenant ainsi la foi qu'elle lui avait donnée — pour s'épargner d'être visitée par le fantôme en engageant par la suite, auprès de quelque vivant, une foi promise au défunt... Roman se propose de faire découvrir au lecteur les mœurs, les coutumes et les superstitions qui étaient celles des Shetlandais à la fin du xviie siècle, c'est-à-dire avant que les Écossais n'imposent les leurs.