Venise, en cette féerique soirée du 5 juin de l’an 1509, acclame ces deux noms tant aimés.
Ces deux noms, Venise enfiévrée les exalte comme des symboles de liberté. Venise attendrie les bénit comme des talismans d’amour.
Sur la place Saint-Marc, entre les mâts qui portent l’illustre fanion de la république, tourbillonnent lentement les jeunes filles aux éclatants costumes, les barcarols, les marins – tout le peuple, tout ce qui vibre, tout ce qui souffre, tout ce qui aime.
Et il y a un défi suprême dans cette allégresse énorme qui vient battre de ses vivats le palais ducal silencieux, menaçant et sombre...
Ces deux noms, Venise enfiévrée les exalte comme des symboles de liberté. Venise attendrie les bénit comme des talismans d’amour.
Sur la place Saint-Marc, entre les mâts qui portent l’illustre fanion de la république, tourbillonnent lentement les jeunes filles aux éclatants costumes, les barcarols, les marins – tout le peuple, tout ce qui vibre, tout ce qui souffre, tout ce qui aime.
Et il y a un défi suprême dans cette allégresse énorme qui vient battre de ses vivats le palais ducal silencieux, menaçant et sombre...