D'où vient ma passion pour cette langue qui fonctionne pour ainsi dire à l'envers de la nôtre, et pour la civilisation dont elle est le vecteur ? Pourquoi me consacrer à une tâche impossible, paradoxale, consistant à effacer les sons, l'écriture, et jusqu'à l'arrière-plan culturel d'un texte, pour le reconstruire, à partir de ces « ruines », avec une langue aux paradigmes si différents ?
Pour répondre à ces questions, j'ai entremêlé éléments fondateurs de ma vocation de traductrice et réflexions nées d'une longue pratique. Chemin faisant, j'ai tenté de décrypter les sensations liées à cette activité : frustration de ne pouvoir tout transmettre, joie de la création nichée dans la part du texte original qui irrémédiablement résiste, vertige addictif du décentrement, analogue à celui que procure le voyage...
Corinne Atlan
À PROPOS DE L'AUTEURE
Après des études de japonais à l'Inalco, Corinne Atlan a passé une quinzaine d'années au Japon et au Népal, où elle enseigne le français langue étrangère avant de se consacrer, à son retour en France, à la traduction littéraire puis à l'écriture.
Elle a traduit plus de soixante oeuvres japonaises dans des domaines variés, notamment de nombreux titres de Haruki Murakami, Ryû Murakami, Yasushi Inoue, ou encore de Hitonari Tsuji et Fumiko Hayashi. Traductrice de poésie et de théâtre, elle est lauréate du prix Konishi de la traduction (pour Chroniques de l'oiseau à ressort, de Haruki Murakami, publié au Seuil en 2001), ainsi que de la Villa Kujoyama de Kyôto, en 2003, où elle écrit son premier roman : Le Monastère de l'aube (Albin Michel, 2006), qui sera suivi par Le Cavalier au miroir (L'Asiathèque, 2014), également situé dans la sphère géographique et culturelle qui lui est chère : Japon, Népal, Tibet.
Corinne Atlan a aussi publié plusieurs essais et récits, notamment Japon, L'Empire de l'harmonie (Nevicata, 2016), Un automne à Kyôto (Albin Michel, 2018), et Petit éloge des brumes (Gallimard, collection folio, 2019).
Elle vit actuellement entre Paris et Kyôto.
Pour répondre à ces questions, j'ai entremêlé éléments fondateurs de ma vocation de traductrice et réflexions nées d'une longue pratique. Chemin faisant, j'ai tenté de décrypter les sensations liées à cette activité : frustration de ne pouvoir tout transmettre, joie de la création nichée dans la part du texte original qui irrémédiablement résiste, vertige addictif du décentrement, analogue à celui que procure le voyage...
Corinne Atlan
À PROPOS DE L'AUTEURE
Après des études de japonais à l'Inalco, Corinne Atlan a passé une quinzaine d'années au Japon et au Népal, où elle enseigne le français langue étrangère avant de se consacrer, à son retour en France, à la traduction littéraire puis à l'écriture.
Elle a traduit plus de soixante oeuvres japonaises dans des domaines variés, notamment de nombreux titres de Haruki Murakami, Ryû Murakami, Yasushi Inoue, ou encore de Hitonari Tsuji et Fumiko Hayashi. Traductrice de poésie et de théâtre, elle est lauréate du prix Konishi de la traduction (pour Chroniques de l'oiseau à ressort, de Haruki Murakami, publié au Seuil en 2001), ainsi que de la Villa Kujoyama de Kyôto, en 2003, où elle écrit son premier roman : Le Monastère de l'aube (Albin Michel, 2006), qui sera suivi par Le Cavalier au miroir (L'Asiathèque, 2014), également situé dans la sphère géographique et culturelle qui lui est chère : Japon, Népal, Tibet.
Corinne Atlan a aussi publié plusieurs essais et récits, notamment Japon, L'Empire de l'harmonie (Nevicata, 2016), Un automne à Kyôto (Albin Michel, 2018), et Petit éloge des brumes (Gallimard, collection folio, 2019).
Elle vit actuellement entre Paris et Kyôto.
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