♦ Cet ebook bénéficie d’une mise en page esthétique optimisée pour la lecture numérique. ♦
« Le plus grand laïc catholique français depuis Ozanam », voilà la présentation écrite par le philosophe anglais William P. Coyne à propos de Léon Ollé-Laprune.
Cet auteur fervent catholique a enseigné avec brio la philosophie à l‘Ecole Normale Supérieure en faisant preuve d’une grande tolérance pour ceux qui ne partageait pas ses croyances religieuses. Il fut notamment le maître de Jean Jaurès qui lui voua une grande admiration jusqu’à la fin de ses jours et celui de Maurice Blondel qui lui dédiera sa thèse.
En nous démontant à quelle point la vie est précieuse, il nous rappelle à l’ordre sur nos actions quotidiennes, pauvres insouciants que nous sommes tous de la fragilité de nos existences... Tout en nous invitant à réfléchir au sens de la vie, il nous explique pourquoi la vie vaut la peine d’être vécue.
Cette oeuvre reste d’une modernité déconcertante, une vraie philosophie de vie à adopter d’urgence !
Le texte comprend 185 notes dynamiques.
EXTRAIT : « La vie, cette chose qui est en moi, qui est mienne, et qui de tant de manières m’échappe, puisque je n’en ai pas le secret et que je n’en suis ni le principe ni le maître : quel objet incessant de mes pensées, de mes désirs, de mes soins ! Et, si je me mets à réfléchir, quelle énigme ! Je porte sur la vie les jugements les plus divers, les plus contradictoires : je la juge bonne, et je la déclare mauvaise ; je l’estime, et je la méprise ; je tiens à la conserver comme une chose précieuse et chère entre toutes, et je la prodigue comme une chose vile. Tantôt il n’y a rien de plus grand ni de meilleur, tantôt rien de plus pauvre, de plus mesquin, rien de pire. Je m’en lasse et m’en dégoûte, je m’y attache et m’y complais. Au fond, c’est bien le mot qui résume toutes mes aspirations, toutes mes ambitions, toutes mes espérances, toutes mes joies ; et si, par moments, il semble résumer toutes les peines, toutes les désespérances, toutes les déceptions, c’est que, dans cet espace de temps qui en est la mesure et que nous nommons lui-même la vie, des évènements fâcheux et des circonstances contraires en ont empêché le déploiement libre : elle n’a pu s’épanouir, elle n’a pu être elle-même ; et alors froissés, blessés, rabroués, si je puis dire, ce n’est pas de vivre que nous nous plaignons, c’est de ne pas vivre assez. Tant il est vrai que vivre est ce à quoi nous tenons par le fond de notre être ! »
« Le plus grand laïc catholique français depuis Ozanam », voilà la présentation écrite par le philosophe anglais William P. Coyne à propos de Léon Ollé-Laprune.
Cet auteur fervent catholique a enseigné avec brio la philosophie à l‘Ecole Normale Supérieure en faisant preuve d’une grande tolérance pour ceux qui ne partageait pas ses croyances religieuses. Il fut notamment le maître de Jean Jaurès qui lui voua une grande admiration jusqu’à la fin de ses jours et celui de Maurice Blondel qui lui dédiera sa thèse.
En nous démontant à quelle point la vie est précieuse, il nous rappelle à l’ordre sur nos actions quotidiennes, pauvres insouciants que nous sommes tous de la fragilité de nos existences... Tout en nous invitant à réfléchir au sens de la vie, il nous explique pourquoi la vie vaut la peine d’être vécue.
Cette oeuvre reste d’une modernité déconcertante, une vraie philosophie de vie à adopter d’urgence !
Le texte comprend 185 notes dynamiques.
EXTRAIT : « La vie, cette chose qui est en moi, qui est mienne, et qui de tant de manières m’échappe, puisque je n’en ai pas le secret et que je n’en suis ni le principe ni le maître : quel objet incessant de mes pensées, de mes désirs, de mes soins ! Et, si je me mets à réfléchir, quelle énigme ! Je porte sur la vie les jugements les plus divers, les plus contradictoires : je la juge bonne, et je la déclare mauvaise ; je l’estime, et je la méprise ; je tiens à la conserver comme une chose précieuse et chère entre toutes, et je la prodigue comme une chose vile. Tantôt il n’y a rien de plus grand ni de meilleur, tantôt rien de plus pauvre, de plus mesquin, rien de pire. Je m’en lasse et m’en dégoûte, je m’y attache et m’y complais. Au fond, c’est bien le mot qui résume toutes mes aspirations, toutes mes ambitions, toutes mes espérances, toutes mes joies ; et si, par moments, il semble résumer toutes les peines, toutes les désespérances, toutes les déceptions, c’est que, dans cet espace de temps qui en est la mesure et que nous nommons lui-même la vie, des évènements fâcheux et des circonstances contraires en ont empêché le déploiement libre : elle n’a pu s’épanouir, elle n’a pu être elle-même ; et alors froissés, blessés, rabroués, si je puis dire, ce n’est pas de vivre que nous nous plaignons, c’est de ne pas vivre assez. Tant il est vrai que vivre est ce à quoi nous tenons par le fond de notre être ! »