Le Robinson suisse (Der Schweizerische Robinson) est un roman du pasteur suisse alémanique Johann David Wyss. Il a été édité en allemand en 1812 à Zurich (Suisse) et avait pour sous-titre : La Famille suisse Robinson ou Le Prédicateur suisse naufragé et sa famille.
Présentation
À la suite d’un naufrage alors qu’elle se rend à Port Jackson en Australie pour toucher un héritage, une famille suisse, les Zermatt, se retrouve échouée sur une île perdue de l’Indonésie…
Extrait
CHAPITRE PREMIER
Notre naufrage. — Nous sommes abandonnés sur le navire. — L’appareil de sauvetage. — L’embarcation faite avec des cuves. — Nous abordons à un rivage inconnu. — Le homard. — L’agouti. — Nous couchons sous la tente, dans des lits d’herbe et de mousse.
La tempête, qui durait depuis six jours déjà, au lieu de se calmer le septième, sembla redoubler de fureur. Écartés de notre route, entraînés vers le sud-sud-est, personne de nous ne pouvait dire où nous étions. Notre malheureux équipage était tombé dans l’abattement ; plus de manœuvre, plus de lutte contre les flots, et, du reste, que faire avec un navire sans mâts et déjà ouvert en plusieurs endroits ? Maintenant les matelots ont cessé de jurer ; ils prient avec ferveur, ils recommandent leur âme à Dieu, tout en pensant au moyen de sauver leur vie. Ma famille et moi nous restions dans la cabine que nous avions louée en partant. « Enfants, dis-je alors à nos quatre fils, qui, pleins d’épouvante, se serraient autour de moi. Dieu peut nous sauver, s’il le veut ; soyons soumis à sa volonté ; si nous devons périr, le ciel sera à tous notre rendez-vous. »...
Présentation
À la suite d’un naufrage alors qu’elle se rend à Port Jackson en Australie pour toucher un héritage, une famille suisse, les Zermatt, se retrouve échouée sur une île perdue de l’Indonésie…
Extrait
CHAPITRE PREMIER
Notre naufrage. — Nous sommes abandonnés sur le navire. — L’appareil de sauvetage. — L’embarcation faite avec des cuves. — Nous abordons à un rivage inconnu. — Le homard. — L’agouti. — Nous couchons sous la tente, dans des lits d’herbe et de mousse.
La tempête, qui durait depuis six jours déjà, au lieu de se calmer le septième, sembla redoubler de fureur. Écartés de notre route, entraînés vers le sud-sud-est, personne de nous ne pouvait dire où nous étions. Notre malheureux équipage était tombé dans l’abattement ; plus de manœuvre, plus de lutte contre les flots, et, du reste, que faire avec un navire sans mâts et déjà ouvert en plusieurs endroits ? Maintenant les matelots ont cessé de jurer ; ils prient avec ferveur, ils recommandent leur âme à Dieu, tout en pensant au moyen de sauver leur vie. Ma famille et moi nous restions dans la cabine que nous avions louée en partant. « Enfants, dis-je alors à nos quatre fils, qui, pleins d’épouvante, se serraient autour de moi. Dieu peut nous sauver, s’il le veut ; soyons soumis à sa volonté ; si nous devons périr, le ciel sera à tous notre rendez-vous. »...