Suivez un jeune homme dans sa découverte fantasmée de l'amour !
Il s'agit ici du quatrième recueil de l’auteur, après sa trilogie poétique publiée sous le titre générique Le cri des autres, Le Cri des Autres, Entre Bitume et Champs et L’enfant des Poubelles (Editions Sydney Laurent). Il nous livre ici le cheminement fantasmé de l’amour, mélange de textes poétiques et de poèmes en prose, qui prend sa source et son inspiration au hasard du regard d’un couple d’amoureux croisé au sortir d’un hôtel de Reims, alors que ses pas l’avaient poussé à emprunter quelques instants le chemin du centre-ville, là où ses textes ont été conçus. J’ai vu tant d’amour ce jour dans les yeux de cette inconnue qu’il m’est venu, comme une évidence, le besoin d’en faire le parcours initiatique d’un apprenti amoureux, comme si j’avais été celui qu’elle tenait à son bras. L’écriture, c’est comme la vie ou la mort, c’est quelque chose en nous qui ne nous lâche jamais, dès lors que l’on pose le premier mot sur le papier.
Ce recueil de poème mêle tour à tour les poèmes en prose et les textes poétiques pour exprimer l'élan de désir et l'émerveillement que provoque la naissance de l'amour.
EXTRAIT
Rideaux
Je pousse les rideaux d’écrans qui me séparent de toi,
halos bleutés de lignes, comme des photos manquées,
retouchées, refusées, envoyées au hasard des désirs,
qui n’ont que mille et un jours,
pas même une seule nuit,
pour apprendre à s’aimer,
pour apprendre à s’apprivoiser,
pour apprendre à se toucher.
Souvent derrière les rideaux qui défont les destins
et les silhouettes furtives des petits matins,
— relève bien ton col, mon amour,
les retours sont souvent difficiles et froids –,
comme ce manque de toi,
comme ce pourquoi toi,
comme ce pourquoi moi,
il est tant d’autres vagabonds du cœur qui méritent une pause,
Il est, m’a-t-on conté, dans des vapeurs d’alcools
des ports de cette banlieue ou se dessine l’Oise,
de ces femmes mystères qu’on appelle des rêves,
si belles et désirables qu’on déteste le jour.
Aurais-je encore le droit de m’endormir un peu ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Pascal Depresle est né en 1966 à Montluçon. Passionné de lettres et d’écriture, son parcours chaotique l’a amené à traverser la France durant plusieurs décennies dans le monde du transport, s’enrichissant au fur et à mesure qu’il rencontrait des gens authentiques et leur culture. Après ces premiers recueils, cet auvergnat et bourbonnais, féru de littérature, Fallet, Faulkner, les poètes du moyen-âge comme tout près de nous Cécile Coulon, et de musique tels Brel, Brassens, Ferré ou Clapton, place désormais l’écrit au centre de sa vie.
Il s'agit ici du quatrième recueil de l’auteur, après sa trilogie poétique publiée sous le titre générique Le cri des autres, Le Cri des Autres, Entre Bitume et Champs et L’enfant des Poubelles (Editions Sydney Laurent). Il nous livre ici le cheminement fantasmé de l’amour, mélange de textes poétiques et de poèmes en prose, qui prend sa source et son inspiration au hasard du regard d’un couple d’amoureux croisé au sortir d’un hôtel de Reims, alors que ses pas l’avaient poussé à emprunter quelques instants le chemin du centre-ville, là où ses textes ont été conçus. J’ai vu tant d’amour ce jour dans les yeux de cette inconnue qu’il m’est venu, comme une évidence, le besoin d’en faire le parcours initiatique d’un apprenti amoureux, comme si j’avais été celui qu’elle tenait à son bras. L’écriture, c’est comme la vie ou la mort, c’est quelque chose en nous qui ne nous lâche jamais, dès lors que l’on pose le premier mot sur le papier.
Ce recueil de poème mêle tour à tour les poèmes en prose et les textes poétiques pour exprimer l'élan de désir et l'émerveillement que provoque la naissance de l'amour.
EXTRAIT
Rideaux
Je pousse les rideaux d’écrans qui me séparent de toi,
halos bleutés de lignes, comme des photos manquées,
retouchées, refusées, envoyées au hasard des désirs,
qui n’ont que mille et un jours,
pas même une seule nuit,
pour apprendre à s’aimer,
pour apprendre à s’apprivoiser,
pour apprendre à se toucher.
Souvent derrière les rideaux qui défont les destins
et les silhouettes furtives des petits matins,
— relève bien ton col, mon amour,
les retours sont souvent difficiles et froids –,
comme ce manque de toi,
comme ce pourquoi toi,
comme ce pourquoi moi,
il est tant d’autres vagabonds du cœur qui méritent une pause,
Il est, m’a-t-on conté, dans des vapeurs d’alcools
des ports de cette banlieue ou se dessine l’Oise,
de ces femmes mystères qu’on appelle des rêves,
si belles et désirables qu’on déteste le jour.
Aurais-je encore le droit de m’endormir un peu ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Pascal Depresle est né en 1966 à Montluçon. Passionné de lettres et d’écriture, son parcours chaotique l’a amené à traverser la France durant plusieurs décennies dans le monde du transport, s’enrichissant au fur et à mesure qu’il rencontrait des gens authentiques et leur culture. Après ces premiers recueils, cet auvergnat et bourbonnais, féru de littérature, Fallet, Faulkner, les poètes du moyen-âge comme tout près de nous Cécile Coulon, et de musique tels Brel, Brassens, Ferré ou Clapton, place désormais l’écrit au centre de sa vie.