Un roman à la marge de l’affaire Cools mêlant réel et fiction
Liège, juillet 1991, un ministre d’État gît à côté de sa voiture, abattu par deux tueurs à gages. Mais qui a vraiment tué ce grand leader politique ?
Le Ventre de la baleine raconte une histoire que chacun croit connaître depuis l’assassinat d’André Cools, celle d’Arille Cousin, son double romanesque. Il y a les questions du monde judiciaire et des médias, mais aussi les vérités des hommes et des femmes qui ont côtoyé et aimé la victime. Ou qui l’ont trahie…
Le romancier n’aborde forcément pas la réalité comme le ferait le journaliste, le politologue ou l’historien. Une génération après les faits, ce roman à clés, riche de regards multiples, propose au lecteur contemporain le portrait d’une Wallonie du siècle passé, pas si lointaine que ça.
Retour sur une page noire de la vie politique belge
EXTRAIT
Elles étaient deux. À gauche de l’âtre de théâtre, noire de cheveux, les yeux d’un bleu pervenche, elle avait quelque chose de doux et d’effronté à la fois. Son pendant de droite avait une déferlante chevelure blond vénitien, et des yeux verts comme piquetés d’or. Il remarqua aussi qu’elles avaient conscience de la fascination que pouvaient exercer leurs iris, car leurs chaussures y étaient assorties : bleues pour l’une, vertes pour l’autre, en une matière animale qu’il ne distinguait que malaisément, mais qui aurait pu être de la loutre teinte, rasée et soigneusement peignée.
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE
- « Une intrigue politico-judiciaire intelligente. En complément de cette réédition, un entretien de Jean Jauniaux avec l’auteur, fournit d’intéressantes considérations et clés de compréhension sur la composition du livre. » Marguerite Roman, Revue des Lettres belges francophones
- « En rééditant ce roman à clés quelque vingt ans après sa parution première, les éditions Weyrich lui permettent d’accéder au statut qu’il méritait, celui de classique des lettres belges. Car ce livre est la démonstration que, si l’actualité peut se contenter honorablement parfois de devenir l’Histoire, grâce au filtre de la littérature elle accède à une dimension bien supérieure : l’intemporalité. » Frédéric Saenen, Le Salon littéraire
- « Un livre surprenant, car il quitte le domaine purement romanesque pour entrer dans celui des récits souches sur des faits réels, que l'actualité nous impose avec constance. Une fabuleuse intrigue politico-policière. » Jean-Pol Hecq, Promotion des lettres, Fédération Wallonie-Bruxelles
- « De Decker tente de d’appréhender froidement l’affaire Cools et de la déconstruire pour mieux la saisir dans la fiction. Ce roman est ainsi un alliage paradoxal, exhibant une réalité autre qui précise dans la fiction les circonstances pour mieux les dépasser. Ce qui compte pour l’auteur, ce sont les répercussions de ce meurtre dans la société, le basculement de la vie politique dans la barbarie du crime. » Pierre Jassogne, La Revue Générale
A PROPOS DE L’AUTEUR
Homme de lettres, de théâtre et de presse, Jacques De Decker (Bruxelles, 1945) est le Secrétaire perpétuel de l’Académie royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique depuis 2002. Cette réédition de son troisième roman (paru en 1996) est augmentée d’une éclairante interview de l’auteur par Jean Jauniaux.
Liège, juillet 1991, un ministre d’État gît à côté de sa voiture, abattu par deux tueurs à gages. Mais qui a vraiment tué ce grand leader politique ?
Le Ventre de la baleine raconte une histoire que chacun croit connaître depuis l’assassinat d’André Cools, celle d’Arille Cousin, son double romanesque. Il y a les questions du monde judiciaire et des médias, mais aussi les vérités des hommes et des femmes qui ont côtoyé et aimé la victime. Ou qui l’ont trahie…
Le romancier n’aborde forcément pas la réalité comme le ferait le journaliste, le politologue ou l’historien. Une génération après les faits, ce roman à clés, riche de regards multiples, propose au lecteur contemporain le portrait d’une Wallonie du siècle passé, pas si lointaine que ça.
Retour sur une page noire de la vie politique belge
EXTRAIT
Elles étaient deux. À gauche de l’âtre de théâtre, noire de cheveux, les yeux d’un bleu pervenche, elle avait quelque chose de doux et d’effronté à la fois. Son pendant de droite avait une déferlante chevelure blond vénitien, et des yeux verts comme piquetés d’or. Il remarqua aussi qu’elles avaient conscience de la fascination que pouvaient exercer leurs iris, car leurs chaussures y étaient assorties : bleues pour l’une, vertes pour l’autre, en une matière animale qu’il ne distinguait que malaisément, mais qui aurait pu être de la loutre teinte, rasée et soigneusement peignée.
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE
- « Une intrigue politico-judiciaire intelligente. En complément de cette réédition, un entretien de Jean Jauniaux avec l’auteur, fournit d’intéressantes considérations et clés de compréhension sur la composition du livre. » Marguerite Roman, Revue des Lettres belges francophones
- « En rééditant ce roman à clés quelque vingt ans après sa parution première, les éditions Weyrich lui permettent d’accéder au statut qu’il méritait, celui de classique des lettres belges. Car ce livre est la démonstration que, si l’actualité peut se contenter honorablement parfois de devenir l’Histoire, grâce au filtre de la littérature elle accède à une dimension bien supérieure : l’intemporalité. » Frédéric Saenen, Le Salon littéraire
- « Un livre surprenant, car il quitte le domaine purement romanesque pour entrer dans celui des récits souches sur des faits réels, que l'actualité nous impose avec constance. Une fabuleuse intrigue politico-policière. » Jean-Pol Hecq, Promotion des lettres, Fédération Wallonie-Bruxelles
- « De Decker tente de d’appréhender froidement l’affaire Cools et de la déconstruire pour mieux la saisir dans la fiction. Ce roman est ainsi un alliage paradoxal, exhibant une réalité autre qui précise dans la fiction les circonstances pour mieux les dépasser. Ce qui compte pour l’auteur, ce sont les répercussions de ce meurtre dans la société, le basculement de la vie politique dans la barbarie du crime. » Pierre Jassogne, La Revue Générale
A PROPOS DE L’AUTEUR
Homme de lettres, de théâtre et de presse, Jacques De Decker (Bruxelles, 1945) est le Secrétaire perpétuel de l’Académie royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique depuis 2002. Cette réédition de son troisième roman (paru en 1996) est augmentée d’une éclairante interview de l’auteur par Jean Jauniaux.