La force d’une rencontre entre deux mondes bien différents mais qui s’apportent mutuellement
Une nuit, place de l’Ecole militaire, la narratrice rencontre Michel. Michel qui vit dans la rue, qui murmure silencieusement pour apprivoiser sa solitude, psalmodiant les béatitudes de César Franck. Peu à peu, tous deux s’apprivoisent. Il lui ouvre les portes du secret de ses nuits, faites d’alcool, de dangers et de délires. Elle lui ouvre les portes de son enfance, de sa mélancolie. Elle lui offrira un gîte, un accueil, une trêve et lui sa présence, solide et apaisante.
Une œuvre à la forme inqualifiable mais d’une beauté poétique indéniable
EXTRAIT
Notre rencontre, enfin la première,
est difficile à retrouver dans l’exactitude.
C’était sans doute vers minuit,
place de l’École-Militaire.
Tout était silencieux.
La vision reconstituée écartait les nuages,
ou bien était-ce l’éclat des réverbères.
Je vis un homme assis, très beau, calme,
indifférent à sa pauvreté.
Une nuit, place de l’Ecole militaire, la narratrice rencontre Michel. Michel qui vit dans la rue, qui murmure silencieusement pour apprivoiser sa solitude, psalmodiant les béatitudes de César Franck. Peu à peu, tous deux s’apprivoisent. Il lui ouvre les portes du secret de ses nuits, faites d’alcool, de dangers et de délires. Elle lui ouvre les portes de son enfance, de sa mélancolie. Elle lui offrira un gîte, un accueil, une trêve et lui sa présence, solide et apaisante.
Une œuvre à la forme inqualifiable mais d’une beauté poétique indéniable
EXTRAIT
Notre rencontre, enfin la première,
est difficile à retrouver dans l’exactitude.
C’était sans doute vers minuit,
place de l’École-Militaire.
Tout était silencieux.
La vision reconstituée écartait les nuages,
ou bien était-ce l’éclat des réverbères.
Je vis un homme assis, très beau, calme,
indifférent à sa pauvreté.