Quand un ancien camarade de classe se présente chez eux, Laurent et Marianne font preuve d'hospitalité...
Un soir, un homme frappe à la porte du narrateur et de son épouse. Il s’agit d’un ancien camarade de classe qui, pour des raisons obscures, demande l’hospitalité pour une durée indéterminée. Après plusieurs jours, au moment où sa présence commence à peser à ses hôtes, il leur explique enfin les raisons de son comportement étrange...
Jean-Paul Pellaton nous dresse ici les portraits tout en finesse des différents protagonistes du roman: le « visiteur » et les femmes de sa vie, son copain d’enfance, hôte malgré lui, et son épouse au rôle plus important qu’il n’y paraît au premier abord. Un magnifique roman à faire (re)découvrir dès que possible!
Un roman psychologique à l'atmosphère pesante, où se débat un trio de protagonistes ambivalents.
EXTRAIT
Pierre Baud avait sonné chez moi vers six heures, un mercredi. Il n’était pas entré aussitôt, restant quelques secondes à stationner sur le paillasson, muet. Sans doute imaginait-il que je reconnaîtrais d’emblée son visage que verdissait la mauvaise lumière de l’escalier...
J’avais pu observer à loisir son corps empaqueté dans un imperméable de couleur mastic, de longs bras tombants à quoi les mains s’attachaient un peu comme des bêtes étrangères. Un demi-sourire flottait à la hauteur de la bouche.
– Bien sûr, je dérange... fit sa voix.
– Pas du tout, monsieur. Donnez-vous la peine...
Je m’effaçais pour le prier d’entrer lorsqu’un hoquet, de rire ou de confusion, me força à dévisager mieux ce visiteur.
– Ma parole ! Je ne me trompe pas : tu es Baud ?
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Grand écrivain suisse disparu en 2000, Jean-Paul Pellaton nous sert une intrigue étrange, chargée de non-dits, et il nous plonge dans une atmosphère lourde et chargée où partout l’on peut ressentir le malaise des gens et les remords qui rongent les vies. - David Campisi, La Cause Littéraire
Sans feux d’artifice, c’est un roman très fin qui nous laisse en suspens et fait énormément réfléchir. - Les lectures de Lux
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-Paul Pellaton est né à Porrentruy le 10 août 1920 et il est décédé le 21 avril 2000. Enseignant secondaire dans un premier temps, il sera ensuite nommé directeur d’école. Parallèlement, il suit des études de Lettres à Berne, Genève et Neuchâtel. Il obtient une licence ès Lettres à l’Université de Neuchâtel en 1953. Dès 1957, il enseigne à l’École normale de Delémont, et pendant une vingtaine d’années, est lecteur en philologie à l’université de Berne. Son œuvre est riche de récits pour la jeunesse, de pièces radiophoniques, de plusieurs romans et recueils de nouvelles, publiés aux Éditions de l’Aire et à l’Âge d’Homme, notamment. Il a reçu plusieurs prix, dont le prix de la Bibliothèque pour tous en 1982, le prix Schiller en 1985 et le deuxième prix Schiller pour l’ensemble de son œuvre en 1994.
Un soir, un homme frappe à la porte du narrateur et de son épouse. Il s’agit d’un ancien camarade de classe qui, pour des raisons obscures, demande l’hospitalité pour une durée indéterminée. Après plusieurs jours, au moment où sa présence commence à peser à ses hôtes, il leur explique enfin les raisons de son comportement étrange...
Jean-Paul Pellaton nous dresse ici les portraits tout en finesse des différents protagonistes du roman: le « visiteur » et les femmes de sa vie, son copain d’enfance, hôte malgré lui, et son épouse au rôle plus important qu’il n’y paraît au premier abord. Un magnifique roman à faire (re)découvrir dès que possible!
Un roman psychologique à l'atmosphère pesante, où se débat un trio de protagonistes ambivalents.
EXTRAIT
Pierre Baud avait sonné chez moi vers six heures, un mercredi. Il n’était pas entré aussitôt, restant quelques secondes à stationner sur le paillasson, muet. Sans doute imaginait-il que je reconnaîtrais d’emblée son visage que verdissait la mauvaise lumière de l’escalier...
J’avais pu observer à loisir son corps empaqueté dans un imperméable de couleur mastic, de longs bras tombants à quoi les mains s’attachaient un peu comme des bêtes étrangères. Un demi-sourire flottait à la hauteur de la bouche.
– Bien sûr, je dérange... fit sa voix.
– Pas du tout, monsieur. Donnez-vous la peine...
Je m’effaçais pour le prier d’entrer lorsqu’un hoquet, de rire ou de confusion, me força à dévisager mieux ce visiteur.
– Ma parole ! Je ne me trompe pas : tu es Baud ?
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Grand écrivain suisse disparu en 2000, Jean-Paul Pellaton nous sert une intrigue étrange, chargée de non-dits, et il nous plonge dans une atmosphère lourde et chargée où partout l’on peut ressentir le malaise des gens et les remords qui rongent les vies. - David Campisi, La Cause Littéraire
Sans feux d’artifice, c’est un roman très fin qui nous laisse en suspens et fait énormément réfléchir. - Les lectures de Lux
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-Paul Pellaton est né à Porrentruy le 10 août 1920 et il est décédé le 21 avril 2000. Enseignant secondaire dans un premier temps, il sera ensuite nommé directeur d’école. Parallèlement, il suit des études de Lettres à Berne, Genève et Neuchâtel. Il obtient une licence ès Lettres à l’Université de Neuchâtel en 1953. Dès 1957, il enseigne à l’École normale de Delémont, et pendant une vingtaine d’années, est lecteur en philologie à l’université de Berne. Son œuvre est riche de récits pour la jeunesse, de pièces radiophoniques, de plusieurs romans et recueils de nouvelles, publiés aux Éditions de l’Aire et à l’Âge d’Homme, notamment. Il a reçu plusieurs prix, dont le prix de la Bibliothèque pour tous en 1982, le prix Schiller en 1985 et le deuxième prix Schiller pour l’ensemble de son œuvre en 1994.