L'auteur prend le prétexte d'une photographie pour nous entraîner dans un récit poétique.
C’est le récit d’une photographie et de l’invraisemblance qu’elle expose, le récit d’un cheminement du présent de l’image au présent du regard.
Une fête d’enfants, des ballons gonflés d’hélium, des rideaux clinquants, un garçon qui émerge du bois.
Lorsqu’une photographie se fait miroir : un récit très personnel à partir d’un cliché du photographe Bill Brandt. Un style épuré, une langue singulière et poétique.
Une réflexion intime sur l’enfance, le souvenir et le renoncement à ce que l’on a été, à ses origines.
EXTRAIT
Il est sans arme, sans défense. Sa posture, bien que la position de ses mains puisse faire penser à un aspirant cowboy, est celle d’une nonchalance abasourdie, involontaire. Il ne comprend pas ce qu’il comprend, ni ce qu’il ne comprend pas. En même temps, il comprend.
Un imperceptible rien l’a pénétré tel un photon fourré dans sa rétine, l’immensité de sa petitesse ne cessera de distordre son monde, de le remplir de latences. Éclat qui ne s’éteindra jamais, ce sera la première petite étincelle de chaque migraine à venir.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né en Angleterre en 1956, Derek Munn habite en France depuis 1988 et écrit en français.
Il a également publié : Mon cri de Tarzan en 2012 (Laureli/Léo Scheer) et Un paysage ordinaire en 2014 (Éditions Christophe Lucquin Éditeur), qui a obtenu le prix Place aux Nouvelles 2015 de Lauzerte.
C’est le récit d’une photographie et de l’invraisemblance qu’elle expose, le récit d’un cheminement du présent de l’image au présent du regard.
Une fête d’enfants, des ballons gonflés d’hélium, des rideaux clinquants, un garçon qui émerge du bois.
Lorsqu’une photographie se fait miroir : un récit très personnel à partir d’un cliché du photographe Bill Brandt. Un style épuré, une langue singulière et poétique.
Une réflexion intime sur l’enfance, le souvenir et le renoncement à ce que l’on a été, à ses origines.
EXTRAIT
Il est sans arme, sans défense. Sa posture, bien que la position de ses mains puisse faire penser à un aspirant cowboy, est celle d’une nonchalance abasourdie, involontaire. Il ne comprend pas ce qu’il comprend, ni ce qu’il ne comprend pas. En même temps, il comprend.
Un imperceptible rien l’a pénétré tel un photon fourré dans sa rétine, l’immensité de sa petitesse ne cessera de distordre son monde, de le remplir de latences. Éclat qui ne s’éteindra jamais, ce sera la première petite étincelle de chaque migraine à venir.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né en Angleterre en 1956, Derek Munn habite en France depuis 1988 et écrit en français.
Il a également publié : Mon cri de Tarzan en 2012 (Laureli/Léo Scheer) et Un paysage ordinaire en 2014 (Éditions Christophe Lucquin Éditeur), qui a obtenu le prix Place aux Nouvelles 2015 de Lauzerte.