Des personnages attachants, qui s’accrochent tant bien que mal aux « choses qui sauvent ».
Une année après la disparition de son mari, Kathrin ne comprend toujours pas ce qui s’est passé, la seule chose qu’elle sait, c’est qu’il devient urgent pour elle de vivre, de se laisser une chance d’aller mieux. Autour d’elle, gravitent sa famille et ses amis, entre égoïsme et petites lâchetés, confessions qui ne riment à rien et espoir que la vie pourrait changer.
Des pentes du val d’Anniviers aux galeries d’art de Genève, le lecteur glisse dans les pensées de personnages qui n'auront cesse d'émouvoir le lecteur.
EXTRAIT
Un bon film, voilà ce dont elle rêvait à son arrivée à l’aéroport, s’absorber dans un bon film. Elle en avait marre de lire. Pas pour elle, les romans sans intrigue. Kathrin était calme et sereine à présent. Un week-end rien qu’à elle, enfin tranquille. Elle se sentait libérée de cette fatigue qui avait englué son esprit là-bas. Cette chaleur étouffante, les pages de son livre qui gondolaient, et sa peau qui semblait s’ingénier à ne pas brunir. D’un pas pressé, elle remonta la longue file des taxis en suivant les flèches tracées sur le bitume. Qu’est-ce qu’il faisait froid ! Quelle bise ! Traînant d’une main sa bruyante valise à roulettes, elle alluma son portable.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- « Dans son premier roman, Guillaume Favre se glisse avec finesse dans la sensibilité de cette femme en deuil qui laissera peu à peu la vie revenir la surprendre. Au fil de scènes qui s’enchaînent sur un rythme maîtrisé, l’auteur né en Valais en 1979 et résidant à Genève déploie la palette subtile des relations et des émotions qui lient et traversent ses personnages. Complexes et attachants, ceux-ci portent les couleurs paradoxales de la vie et on suit leur parcours et leurs émotions avec plaisir et curiosité. » (Anne Pitteloud, Le Courrier, 30 décembre 2012).
- « L’intrigue peut paraître banale. On se laisse pourtant facilement aspirer par la musique des mots, par les personnages et leurs milieux de vie, par la description des lieux, de Chippis à Genève. Avec un style bien à lui, le narrateur se glisse parfaitement dans l’univers de son héroïne. On la suit dans ses difficultés à retrouver pied dans le présent, la mémoire qui va et vient tandis qu’on découvre jour après jour « ces petites choses qui sauvent ». Pas de dogme, pas de révolution de l’âme ni de l’esprit, juste une musique aérienne du quotidien à laquelle on s’identifie volontiers. On en ressort un peu triste et confiant à la fois. Un très joli premier roman (qu’on dévore d’une traite), bien plus subtil qu’il n’y paraît et qui vous hante longtemps après… » (Isabelle Bagnoud Loretan, Le Journal de Sierre, 7 décembre 2012).
A PROPOS DE L’AUTEUR
Né en 1979, Guillaume Favre est originaire du Valais. Il vit et travaille actuellement à Genève. Avec Les Choses qui sauvent, il signe un premier roman subtil et poétique.
Une année après la disparition de son mari, Kathrin ne comprend toujours pas ce qui s’est passé, la seule chose qu’elle sait, c’est qu’il devient urgent pour elle de vivre, de se laisser une chance d’aller mieux. Autour d’elle, gravitent sa famille et ses amis, entre égoïsme et petites lâchetés, confessions qui ne riment à rien et espoir que la vie pourrait changer.
Des pentes du val d’Anniviers aux galeries d’art de Genève, le lecteur glisse dans les pensées de personnages qui n'auront cesse d'émouvoir le lecteur.
EXTRAIT
Un bon film, voilà ce dont elle rêvait à son arrivée à l’aéroport, s’absorber dans un bon film. Elle en avait marre de lire. Pas pour elle, les romans sans intrigue. Kathrin était calme et sereine à présent. Un week-end rien qu’à elle, enfin tranquille. Elle se sentait libérée de cette fatigue qui avait englué son esprit là-bas. Cette chaleur étouffante, les pages de son livre qui gondolaient, et sa peau qui semblait s’ingénier à ne pas brunir. D’un pas pressé, elle remonta la longue file des taxis en suivant les flèches tracées sur le bitume. Qu’est-ce qu’il faisait froid ! Quelle bise ! Traînant d’une main sa bruyante valise à roulettes, elle alluma son portable.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- « Dans son premier roman, Guillaume Favre se glisse avec finesse dans la sensibilité de cette femme en deuil qui laissera peu à peu la vie revenir la surprendre. Au fil de scènes qui s’enchaînent sur un rythme maîtrisé, l’auteur né en Valais en 1979 et résidant à Genève déploie la palette subtile des relations et des émotions qui lient et traversent ses personnages. Complexes et attachants, ceux-ci portent les couleurs paradoxales de la vie et on suit leur parcours et leurs émotions avec plaisir et curiosité. » (Anne Pitteloud, Le Courrier, 30 décembre 2012).
- « L’intrigue peut paraître banale. On se laisse pourtant facilement aspirer par la musique des mots, par les personnages et leurs milieux de vie, par la description des lieux, de Chippis à Genève. Avec un style bien à lui, le narrateur se glisse parfaitement dans l’univers de son héroïne. On la suit dans ses difficultés à retrouver pied dans le présent, la mémoire qui va et vient tandis qu’on découvre jour après jour « ces petites choses qui sauvent ». Pas de dogme, pas de révolution de l’âme ni de l’esprit, juste une musique aérienne du quotidien à laquelle on s’identifie volontiers. On en ressort un peu triste et confiant à la fois. Un très joli premier roman (qu’on dévore d’une traite), bien plus subtil qu’il n’y paraît et qui vous hante longtemps après… » (Isabelle Bagnoud Loretan, Le Journal de Sierre, 7 décembre 2012).
A PROPOS DE L’AUTEUR
Né en 1979, Guillaume Favre est originaire du Valais. Il vit et travaille actuellement à Genève. Avec Les Choses qui sauvent, il signe un premier roman subtil et poétique.