Retracez avec Daniel Binaud la vie des soldats qui ont combattu de Colmar jusqu’à Tyrol pour repousser les allemands
Ce livre est l’histoire du choix volontaire de quelques français qui se sont joints à la 1re Armée commandée par le Général de Lattre de Tassigny pour libérer la France. Ils ont été les soldats de la revanche. Inspiré des lettres quasi quotidiennes que Daniel Binaud écrivit à sa mère, ce livre retrace avec chronologie et précision la vie de ces soldats, originaires pour la plupart d’Afrique du Nord (cf. : le film Indigènes), qui ont combattu à Colmar puis jusqu’au Tyrol pour repousser l’Armée allemande au-delà de ses frontières...
Un ouvrage au contenu précieux, édité en octobre 1998, désormais seulement disponible en numérique
EXTRAIT
Charles ouvrit les yeux. À travers les brins de paille il aperçut la ligne brunâtre du Vivarais se déroulant lentement, encadrée par l'ouverture béante du wagon.
Au loin, le halètement besogneux de la locomotive scandait la marche du convoi vers le Nord. Presque deux jours déjà qu'ils avaient quitté le centre d'instruction de l'armée marocaine au camp de Caïs près de Fréjus.
Les crapahutages dans l'Esterel, le maniement d'armes, les exercices de tir, tout cela avait été rondement mené, sous la férule des sous-off de l'armée d'Afrique, débarquée le 15 août sur cette côte d'Azur à la renommée prestigieuse.
Tout ce que Charles en découvrit au mois de novembre ce furent les ponts détruits, les villas abandonnées parfois éventrées par l'artillerie, les barbelés, les palmiers déchiquetés.
Se rendre à St Raphaël n'avait pas été une sinécure.
Ce livre est l’histoire du choix volontaire de quelques français qui se sont joints à la 1re Armée commandée par le Général de Lattre de Tassigny pour libérer la France. Ils ont été les soldats de la revanche. Inspiré des lettres quasi quotidiennes que Daniel Binaud écrivit à sa mère, ce livre retrace avec chronologie et précision la vie de ces soldats, originaires pour la plupart d’Afrique du Nord (cf. : le film Indigènes), qui ont combattu à Colmar puis jusqu’au Tyrol pour repousser l’Armée allemande au-delà de ses frontières...
Un ouvrage au contenu précieux, édité en octobre 1998, désormais seulement disponible en numérique
EXTRAIT
Charles ouvrit les yeux. À travers les brins de paille il aperçut la ligne brunâtre du Vivarais se déroulant lentement, encadrée par l'ouverture béante du wagon.
Au loin, le halètement besogneux de la locomotive scandait la marche du convoi vers le Nord. Presque deux jours déjà qu'ils avaient quitté le centre d'instruction de l'armée marocaine au camp de Caïs près de Fréjus.
Les crapahutages dans l'Esterel, le maniement d'armes, les exercices de tir, tout cela avait été rondement mené, sous la férule des sous-off de l'armée d'Afrique, débarquée le 15 août sur cette côte d'Azur à la renommée prestigieuse.
Tout ce que Charles en découvrit au mois de novembre ce furent les ponts détruits, les villas abandonnées parfois éventrées par l'artillerie, les barbelés, les palmiers déchiquetés.
Se rendre à St Raphaël n'avait pas été une sinécure.