Studienarbeit aus dem Jahr 2009 im Fachbereich Didaktik für das Fach Französisch - Literatur, Werke, Note: 1,0, Johannes Gutenberg-Universität Mainz, Sprache: Deutsch, Abstract: La folie est un des thèmes principaux des contes fantastiques de Guy de Maupassant, pour ainsi dire une des sources principales du fantastique. Il en résulte qu’ils sont souvent interprétés comme feuille d’observation de l’auteur lui-même, les symptômes de ses protagonistes identifiés avec ceux de Maupassant, prouvant ainsi que son état de santé s’aggravait progressivement. Maupassant était bien conscient de ce « danger », « [...] puisque, lors de la parution de la première version du Horla, il avait dit à son valet de chambre : ‘J’ai envoyé aujourd’hui le manuscrit du Horla ; avant huit jours vous verrez que tous les journaux publieront que je suis fou.’ » Certes, il y a quelques parallèles à la biographie et particulièrment à la maladie de l’auteur, mais interpréter ses contes uniquement comme reflet de ses maux et pour ainsi dire comme « le journal d’un fou » , c’est ne pas tenir compte du contexte historique. Le 19ième siècle est marqué par l’intérêt croissant pour l’inconscient et la naissance de la psychiatrie, appelée aussi la « première psychiatrie dynamique », qui exercait une influence importante sur la littérature et les arts et menait à une certaine « mode littéraire » de la folie. Maupassant lui-aussi était très intéressé par ce développement, par le progrès dans le savoir médical : « Il saisit toutes les occasions de se renseigner sur l’hypnotisme, sur le magnétisme ; il interroge longuement les psychiatres ; il s’initie, en outre, aux travaux de l’école de Nancy. Sa méthodique enquête lui permit d’introduire dans son nouveau conte [...] de saisissantes précisions. » De plus, il suivait les « Leçons de Mardi » de Charcot, neurologue français à la Salpêtrière de Paris, et s’intéressait à ses travaux sur l’hypnose et le magnétisme dont il voyait bientôt l’intérêt pour ses récits fantastiques, donc pour une exploitation littéraire. « Il est important de remarquer que la plupart des „contes fantastiques“ ont été écrits à l’époque où Maupassant suivait les cours de Charcot. A tort, on a voulu les présenter comme des manifestations de démence de l’auteur, alors que ce sont des oeuvres cherchant une réponse à la folie, compatible avec les exigences scientifiques comme avec les exigences artistiques. » Le but de l’analyse ci-présente est de présenter Maupassant comme enfant de son temps et de montrer particulièrement l’influence du développement de la psychiatrie sur ses récits fantastiques.