« Si je survis deux ans, je serai là pour ta première rentrée des classes. En allant jusqu'à cinq, je t'aurai entendu lire tes premiers mots, vu écrire tes premières lettres, et après ? Le premier amour ? Les chagrins, le corps qui se forme et la solitude qui, parfois, sidère. L'échec qui aveugle et l'ambition à laquelle on renonce. Qui t'en parlera si je ne suis pas là ? Mon amour, ma vie, mon enfant, Eva, je décide de ne pas prendre le risque de te laisser seule. Les paroles s'envolent, les écrits restent, dit-on. Alors je vais rester. »
Lorsque Virginie Roels apprend qu'elle est atteinte d'un cancer, sa fille Eva n'a que trois ans. La maladie l'a saisie, l'urgence aussi. Celle de lui dire son amour, de lui raconter les secrets qu'elle aurait fini par lui confier. De prononcer les mots qu'elle lui aurait glissés à l'oreille si elle avait été auprès d'elle dans les moments de doutes, de chagrin comme de joie, à l'âge de l'adolescence, à celui d'être femme, puis mère, à son tour. Or comment parler de tout cela, en quelques mois, à cette toute petite fille dont la destinée est imbriquée dans la sienne ? Par écrit. Car les écrits restent, dit-on, alors elle restera.
Virginie Roels rencontre la blessure et la grâce. La blessure du destin, la grâce de l'écriture. Par-delà l'émotion qui porte chaque page, une forme d'universalité émerge de ce texte. Car nous voudrions tous transmettre ces mots qui aident ou qui consolent, qui lèvent le voile sur les visages et les vies, et qu'on appelle, avec la modestie de l'inconnu, l'expérience. Un récit sur l'amour filial à placer entre toutes les mains.
Lorsque Virginie Roels apprend qu'elle est atteinte d'un cancer, sa fille Eva n'a que trois ans. La maladie l'a saisie, l'urgence aussi. Celle de lui dire son amour, de lui raconter les secrets qu'elle aurait fini par lui confier. De prononcer les mots qu'elle lui aurait glissés à l'oreille si elle avait été auprès d'elle dans les moments de doutes, de chagrin comme de joie, à l'âge de l'adolescence, à celui d'être femme, puis mère, à son tour. Or comment parler de tout cela, en quelques mois, à cette toute petite fille dont la destinée est imbriquée dans la sienne ? Par écrit. Car les écrits restent, dit-on, alors elle restera.
Virginie Roels rencontre la blessure et la grâce. La blessure du destin, la grâce de l'écriture. Par-delà l'émotion qui porte chaque page, une forme d'universalité émerge de ce texte. Car nous voudrions tous transmettre ces mots qui aident ou qui consolent, qui lèvent le voile sur les visages et les vies, et qu'on appelle, avec la modestie de l'inconnu, l'expérience. Un récit sur l'amour filial à placer entre toutes les mains.
Dieser Download kann aus rechtlichen Gründen nur mit Rechnungsadresse in A, B, BG, CY, CZ, D, DK, EW, E, FIN, F, GR, HR, H, IRL, I, LT, L, LR, M, NL, PL, P, R, S, SLO, SK ausgeliefert werden.