Le témoignage d’un aventurier, à l'écoute de son prochain
En mars 1842, Max Radiguet, secrétaire de l’amiral du Petit-Thouars est à bord de la frégate Reine-Blanche lorsque la flotte française quitte Valparaiso à destination des Marquises tant convoitées pour en prendre possession. Les Français s’installent, pacifient les îliens, affrontent les déserteurs de baleiniers réfugiés sur ces terres paradisiaques perdues dans l’océan Pacifique.
Curieux de nature, l’auteur va à la rencontre des Marquisiens et relate leur quotidien, leurs coutumes dans cet ouvrage illustré par quelques-uns de ces croquis. L’avenir de ces habitants au contact de la société occidentale inquiète l’auteur.
Ce livre est un incontournable de la littérature de voyage, toujours d’actualité.
EXTRAIT
Dans les derniers jours du mois de mars 1842, la frégate la Reine-Blanche, l’aile ouverte aux brises alizées, quittait Valparaiso et se dirigeait vers le couchant. Elle avait à son bord un brave amiral que ses goûts et ses antécédents préparaient à toutes les entreprises glorieuses, deux capitaines de frégate, une compagnie supplémentaire de marins, le matériel et les ustensiles indispensables à un corps de troupes destiné à tenir campagne. L’intention d’occuper un pays était donc manifeste. Quel était ce pays ? C’est ce que nous ignorions encore en perdant de vue les côtes du Chili, bien que nos conjectures ne se fussent point égarées. Un soir, enfin, trois jours après le départ, le tambour rassembla sur le pont le nombreux personnel de la frégate, et la lecture d’un ordre du jour confirma nos suppositions : nous allions planter le drapeau de la France sur les îles Marquises de Mendoça.
À PROPOS DE L’AUTEUR
Maximilien-René Radiguet est né en 1816 à Landerneau et décède en 1899 à Brest après avoir mené une vie bien remplie de voyages (Haïti, Amérique du Sud, Océanie). Il publia ses récits illustrés de ses dessins et des romans lorsqu’il était en France. Après ses séjours à l’étranger, mené une vie mondaine et intellectuelle à Paris, il retournera en Bretagne à la fin de sa vie.
En mars 1842, Max Radiguet, secrétaire de l’amiral du Petit-Thouars est à bord de la frégate Reine-Blanche lorsque la flotte française quitte Valparaiso à destination des Marquises tant convoitées pour en prendre possession. Les Français s’installent, pacifient les îliens, affrontent les déserteurs de baleiniers réfugiés sur ces terres paradisiaques perdues dans l’océan Pacifique.
Curieux de nature, l’auteur va à la rencontre des Marquisiens et relate leur quotidien, leurs coutumes dans cet ouvrage illustré par quelques-uns de ces croquis. L’avenir de ces habitants au contact de la société occidentale inquiète l’auteur.
Ce livre est un incontournable de la littérature de voyage, toujours d’actualité.
EXTRAIT
Dans les derniers jours du mois de mars 1842, la frégate la Reine-Blanche, l’aile ouverte aux brises alizées, quittait Valparaiso et se dirigeait vers le couchant. Elle avait à son bord un brave amiral que ses goûts et ses antécédents préparaient à toutes les entreprises glorieuses, deux capitaines de frégate, une compagnie supplémentaire de marins, le matériel et les ustensiles indispensables à un corps de troupes destiné à tenir campagne. L’intention d’occuper un pays était donc manifeste. Quel était ce pays ? C’est ce que nous ignorions encore en perdant de vue les côtes du Chili, bien que nos conjectures ne se fussent point égarées. Un soir, enfin, trois jours après le départ, le tambour rassembla sur le pont le nombreux personnel de la frégate, et la lecture d’un ordre du jour confirma nos suppositions : nous allions planter le drapeau de la France sur les îles Marquises de Mendoça.
À PROPOS DE L’AUTEUR
Maximilien-René Radiguet est né en 1816 à Landerneau et décède en 1899 à Brest après avoir mené une vie bien remplie de voyages (Haïti, Amérique du Sud, Océanie). Il publia ses récits illustrés de ses dessins et des romans lorsqu’il était en France. Après ses séjours à l’étranger, mené une vie mondaine et intellectuelle à Paris, il retournera en Bretagne à la fin de sa vie.