Un tueur en série obsédé par le sexe et la luxure.
C'est parce qu'on a retrouvé un Duc anglais septuagénaire, assassiné, les fesses à l'air et assis sur un fauteuil des voluptés chez la Grande Baestria, que le Commissaire de la PJ de Paris fait appel à Simon. C'est Berthe Commartin, ancienne aiguilleuse de la cocotte, morte depuis des années, qui donne l’alerte. Les services secrets britanniques s'en mêlent car c'est dans les salons de la demi-mondaine que le Duc de Swanson, qui fut son amant, s'est fabriqué ses célèbres petits carnets ; outils précieux pour le chantage qu’il exerçait sur les riches et illustres amateurs de soirées galantes. Mais comme un meurtre ne suffit pas, on retrouvera un quidam noyé dans une baignoire de champagne, prouvant à Simon qu'il est en face d'un tueur en série obsédé par le sexe et la luxure. Parce qu'il veut protéger sa compagne, Simon retrouvera pour quelques heures son pays natal stéphanois, sa mère italienne, dévoreuse, qu'il cherchait pourtant à éviter depuis des années. Avec l'aide de l'Inspecteur Adams, Bébert, le Commissaire et son jeune adjoint insatiable la Gandolle, il résoudra cette enquête aux allures légères avec peine car elle l'obligera à oublier sa pudeur et faire preuve de tolérance. Le Petit Canit, bistro d'Huguette, Stéphanoise fleurie de flanelle avec qui Simon parle le gaga, servira de quartier général où tous les excès gastronomiques et œnologiques seront permis. Dans le Paris des Années folles, Simon découvrira le monde des « grandes horizontales » dont la folie s'est éteinte pendant la Première Guerre mondiale, mais dont le souvenir perdure encore et surtout dans son enquête.
Découvrez une histoire impudique et drôle, où les personnages attachants et amateurs de bonne chère qui font l'univers de Simon baigneront sans complexe dans la luxure, pour finir au Paradis.
EXTRAIT
— Simon, détective privé, à votre service, dit-il sans conviction.
— C’est le Commissaire, ramène-toi, j’ai une galère anglaise, dans combien de temps
tu peux être là ?
— Tiens, mon Commissaire ! T’as besoin de moi, mon canard ?
— Discute pas, Simon, tu nous feras de l’autosatisfaction plus tard et ramène-toi !
— Mais où ? J’ai de l’instinct, mais quand même !
— Avenue Marceau, quartier ouest.
— Mais c’est au bout du monde ! J’en ai pour deux à trois heures, mon gars !
— J’en ai rien à fiche, je t’y rejoins pour midi et demi, magne-toi l’as de trèfle, si tu veux pas que je te sorte un vieux dossier.
— Le temps de me changer et j’arrive.
— T’as raison, fais ta coquette, on va bosser avec les diplomates et les galettards.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Voici une plongée vertigineuse dans le milieu des "Horizontales" de Paris dans les années 30! Je ne connaissais pas du tout l'histoire des Cocottes, et la découverte est bien sympathique! - Lily0707, Babelio
L'enquête est toujours aussi bien ficelée et le dénouement très surprenant. L'auteur nous met sur quelques pistes mais réussit à nous perdre et nous donne de quoi réfléchir jusqu'à la fin. On plonge en plein dans l'univers des Courtisanes de la Belle Époque et c'est vrai que j'ai appris plein de choses ! Rosie43, Babelio
À PROPOS DE L'AUTEURE
Après vingt ans de carrière dans la musique, Annabel écrit des romans policiers dont les intrigues se situent dans le milieu de la nuit qu'elle connaît bien. Stéphanoise de naissance et, tout comme son détective, Parisienne par obligation, Annabel propose des polars se déroulant au creux des Années folles et nous dévoile les us et coutumes des habitants du monde artistique mais aussi des gens de la rue, du milieu ouvrier, et dans ce livre, celui des courtisanes. Les Cocottes est le second opus des enquêtes de Simon.
C'est parce qu'on a retrouvé un Duc anglais septuagénaire, assassiné, les fesses à l'air et assis sur un fauteuil des voluptés chez la Grande Baestria, que le Commissaire de la PJ de Paris fait appel à Simon. C'est Berthe Commartin, ancienne aiguilleuse de la cocotte, morte depuis des années, qui donne l’alerte. Les services secrets britanniques s'en mêlent car c'est dans les salons de la demi-mondaine que le Duc de Swanson, qui fut son amant, s'est fabriqué ses célèbres petits carnets ; outils précieux pour le chantage qu’il exerçait sur les riches et illustres amateurs de soirées galantes. Mais comme un meurtre ne suffit pas, on retrouvera un quidam noyé dans une baignoire de champagne, prouvant à Simon qu'il est en face d'un tueur en série obsédé par le sexe et la luxure. Parce qu'il veut protéger sa compagne, Simon retrouvera pour quelques heures son pays natal stéphanois, sa mère italienne, dévoreuse, qu'il cherchait pourtant à éviter depuis des années. Avec l'aide de l'Inspecteur Adams, Bébert, le Commissaire et son jeune adjoint insatiable la Gandolle, il résoudra cette enquête aux allures légères avec peine car elle l'obligera à oublier sa pudeur et faire preuve de tolérance. Le Petit Canit, bistro d'Huguette, Stéphanoise fleurie de flanelle avec qui Simon parle le gaga, servira de quartier général où tous les excès gastronomiques et œnologiques seront permis. Dans le Paris des Années folles, Simon découvrira le monde des « grandes horizontales » dont la folie s'est éteinte pendant la Première Guerre mondiale, mais dont le souvenir perdure encore et surtout dans son enquête.
Découvrez une histoire impudique et drôle, où les personnages attachants et amateurs de bonne chère qui font l'univers de Simon baigneront sans complexe dans la luxure, pour finir au Paradis.
EXTRAIT
— Simon, détective privé, à votre service, dit-il sans conviction.
— C’est le Commissaire, ramène-toi, j’ai une galère anglaise, dans combien de temps
tu peux être là ?
— Tiens, mon Commissaire ! T’as besoin de moi, mon canard ?
— Discute pas, Simon, tu nous feras de l’autosatisfaction plus tard et ramène-toi !
— Mais où ? J’ai de l’instinct, mais quand même !
— Avenue Marceau, quartier ouest.
— Mais c’est au bout du monde ! J’en ai pour deux à trois heures, mon gars !
— J’en ai rien à fiche, je t’y rejoins pour midi et demi, magne-toi l’as de trèfle, si tu veux pas que je te sorte un vieux dossier.
— Le temps de me changer et j’arrive.
— T’as raison, fais ta coquette, on va bosser avec les diplomates et les galettards.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Voici une plongée vertigineuse dans le milieu des "Horizontales" de Paris dans les années 30! Je ne connaissais pas du tout l'histoire des Cocottes, et la découverte est bien sympathique! - Lily0707, Babelio
L'enquête est toujours aussi bien ficelée et le dénouement très surprenant. L'auteur nous met sur quelques pistes mais réussit à nous perdre et nous donne de quoi réfléchir jusqu'à la fin. On plonge en plein dans l'univers des Courtisanes de la Belle Époque et c'est vrai que j'ai appris plein de choses ! Rosie43, Babelio
À PROPOS DE L'AUTEURE
Après vingt ans de carrière dans la musique, Annabel écrit des romans policiers dont les intrigues se situent dans le milieu de la nuit qu'elle connaît bien. Stéphanoise de naissance et, tout comme son détective, Parisienne par obligation, Annabel propose des polars se déroulant au creux des Années folles et nous dévoile les us et coutumes des habitants du monde artistique mais aussi des gens de la rue, du milieu ouvrier, et dans ce livre, celui des courtisanes. Les Cocottes est le second opus des enquêtes de Simon.