Les Fleurs du mal est le titre d'un recueil de poèmes en vers de Charles Baudelaire, englobant la quasi-totalité de sa production poétique, de 1840 jusqu'à sa mort survenue fin août 1867.
Publié le 25 juin 1857, le livre fait scandale et suscite un procès retentissant qui entraîne la censure de 6 pièces. Il est réédité, dans des versions différentes, en 1861, 1866 puis 1868. La réhabilitation n'intervient qu'en 1949. C'est l'une des oeuvres majeures de la poésie moderne. Ses 163 pièces rompent avec le style convenu, en usage jusqu'alors. Elles rajeunissent la structure du vers par l'usage régulier d'enjambements, de rejets et de contre-rejets. Elles rénovent la forme rigide du sonnet. Elles utilisent d'inédites associations d'images, tel l'« Ange cruel qui fouette des soleils » (Le Voyage). Elles mêlent langage savant et parler quotidien.
Les Fleurs du mal diffèrent d'un recueil classique, où les poèmes ne sont souvent réunis que par l'effet du hasard. Elles sont assemblées selon un dessein précis pour chanter, avec une sincérité absolue : la souffrance d'ici-bas (conçue comme une conséquence de la finitude humaine et une nécessaire expiation, selon une conception toute chrétienne) ; le dégoût du mal (et souvent de soi-même) ; l'obsession de la mort ; l'aspiration à un monde idéal, accessible par de mystérieuses correspondances. Nourries de sensations physiques que la mémoire restitue avec acuité, elles sont empreintes d'une nouvelle esthétique où l'art poétique juxtapose la palette mouvante des sentiments humains et la vision lucide d'une réalité souvent crue - voire triviale - à la plus ineffable beauté. Elles exerceront une influence considérable sur des poètes ultérieurs aussi éminents que Paul Verlaine, Arthur Rimbaud et Stéphane Mallarmé.
Publié le 25 juin 1857, le livre fait scandale et suscite un procès retentissant qui entraîne la censure de 6 pièces. Il est réédité, dans des versions différentes, en 1861, 1866 puis 1868. La réhabilitation n'intervient qu'en 1949. C'est l'une des oeuvres majeures de la poésie moderne. Ses 163 pièces rompent avec le style convenu, en usage jusqu'alors. Elles rajeunissent la structure du vers par l'usage régulier d'enjambements, de rejets et de contre-rejets. Elles rénovent la forme rigide du sonnet. Elles utilisent d'inédites associations d'images, tel l'« Ange cruel qui fouette des soleils » (Le Voyage). Elles mêlent langage savant et parler quotidien.
Les Fleurs du mal diffèrent d'un recueil classique, où les poèmes ne sont souvent réunis que par l'effet du hasard. Elles sont assemblées selon un dessein précis pour chanter, avec une sincérité absolue : la souffrance d'ici-bas (conçue comme une conséquence de la finitude humaine et une nécessaire expiation, selon une conception toute chrétienne) ; le dégoût du mal (et souvent de soi-même) ; l'obsession de la mort ; l'aspiration à un monde idéal, accessible par de mystérieuses correspondances. Nourries de sensations physiques que la mémoire restitue avec acuité, elles sont empreintes d'une nouvelle esthétique où l'art poétique juxtapose la palette mouvante des sentiments humains et la vision lucide d'une réalité souvent crue - voire triviale - à la plus ineffable beauté. Elles exerceront une influence considérable sur des poètes ultérieurs aussi éminents que Paul Verlaine, Arthur Rimbaud et Stéphane Mallarmé.
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