Comme Phyllis écoute avec délices s’égrener les notes de Les heures de la vie sous les doigts d’Alexy Orbiewicz! Il joue là une composition de son frère Witold — un musicien que la sensible adolescente admire avec ferveur. Ainsi naît entre les jeunes gens une douce entente et bientôt la grand-mère de Phyllis donne son consentement au mariage... Pour lui c’est l’amour le plus intense, pour elle une tendresse confiante. Witold quitte sa retraite de Cap d’Antibes et rejoint les fiancés. Entre Phyllis et lui naît alors, foudroyante, totale, une passion qu’ils refusent, qu’ils nient, mais dont Alexy prend conscience. Avec horreur, avec effroi. Avec désespoir aussi car il vénère son frère.